Mayotte replonge dans le chaos : Matignon abandonne-t-il le département à la criminalisation ?

André Rougé

Communiqué

10 octobre 2023

Communiqué de presse d'André ROUGÉ

Député français au Parlement européen

Délégué national à l’Outre-mer du RN

Depuis le retrait de la CRS 8 qui marque la fin de l’opération Wuambushu, le 101ème département français tombe de Charybde en Scylla. Crise de l’eau, immigration incontrôlée, défection des services publics, fermetures des écoles, à ce palmarès déjà bien triste pour la place Beauvau, s’ajoute une criminalité galopante alors qu’elle était déjà explosive.

En l’espace de deux semaines, c’est un bilan morbide qui s’allonge, si bien que ce que la presse traite comme un enchaînement de faits divers est en réalité un problème systémique qui vient assombrir un peu plus le quotidien déjà tempétueux des Mahorais. Bus caillassés, fonctionnaires agressés, attaques au couteau et meurtres par dizaines, commerces pillés et incendiés, violences à l’école, guet-apens, braquages...

Encore ce matin, nous apprenons le décès d’un père de famille violemment agressé avec sa femme dans leur domicile entrainant une panique dans la population devenue quotidienne.

Alors que l’Élysée appelait il y a encore quelques mois à cent jours d’apaisement en métropole, pourquoi le Président laisse-t-il l’outremer sombrer dans la criminalité ?

Comme le réclamait Jordan BARDELLA lors de sa venue sur le territoire mahorais, il faut décréter l’état d’urgence sécuritaire à Mayotte !

 L’ouverture de quelques nouvelles brigades de gendarmerie ne suffira jamais à endiguer cette criminalisation du département, d’autant plus lorsque les OQTF ne sont pas exécutées, lorsque les voyous ne sont jamais traduits en justice et lorsque les migrants illégaux substituent aux lois de la République celles du plus fort.

Comme le décrit Marine LE PEN et le RN depuis des années, il faut revoir la politique judiciaire et migratoire dans notre pays. Seul le référendum sur l’immigration présenté par Marine LE PEN aura vocation à apporter des réponses concrètes et fermes à l’ensauvagement que subit la France et ses territoires ultramarins.

Rétablissement des peines planchers, expulsion des délinquants étrangers qui occupent près de 50% des places de la prison de Majicavo, exécution de 100% des OQTF en instaurant enfin une diplomatie ferme qui viserait, pour tout pays refusant ses ressortissants, le gel des avoirs et des liquidités des diplomates et politiques du pays concerné ainsi que la suppression des pompes aspirantes (droit du sol notamment).

Nos compatriotes mahorais, comme ceux de l’ensemble de l’outre-mer, ont plébiscité Marine LE PEN lors du second tour de la présidentielle et savent qu’ils peuvent compter sur nous pour défendre partout et tout le temps leurs intérêts et leur première des libertés ; la sécurité.

André Rougé

Communiqué

10 octobre 2023

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