Selon une étude de l’INSEE du 23 octobre, La Réunion se hisse à la troisième place des régions les plus pauvres de France, après Mayotte et la Guyane.
Ce triste palmarès devrait alerter le Président Emmanuel Macron, en poste depuis bientôt sept ans !
Depuis des années, Marine Le Pen, Jordan Bardella et le Rassemblement National alertent sur une paupérisation généralisée de l’outre-mer, confronté à une immigration anarchique, une criminalité endémique et un coût de la vie exorbitant.
Les causes de cette paupérisation sont pourtant connues ; octroi de mer désuet, immigration dérégulée entraînant criminalité, attractivité en berne et manque de soutien de la part de l’État central vis à vis des collectivités locales.
Ce gouvernement passe son temps à faire des promesses, des annonces tonitruantes qui se révèlent être des effets d’annonce purement électoralistes. Mais où est la volonté politique, premier jalon de l’action politique ?
Que reste-t-il des propos du ministre Bruno Le Maire lors de son passage en Guadeloupe sur une réforme de l’octroi de mer ?
Que reste-t-il de l’allongement de la piste de l’aéroport de Pamandzi à Dzaoudzi, nécessaire à un accroissement de l’attractivité sur le département ?
Que reste-t-il des promesses du ministre de la Justice Dupont-Moretti concernant l’augmentation des magistrats en Guadeloupe, dont le nombre reste encore trop insuffisant.
Que reste-t-il de l’opération Wuambushu à Mayotte, réelle opération de communication du ministre Darmanin, se rêvant président de la République ?
Nos compatriotes ultramarins ne suscitent un intérêt que lors de crises ou de périodes électorales, totalement abandonnés par les gouvernements successifs.
Lors de la campagne présidentielle de 2022, Marine Le Pen avait fait de l’outre-mer un pilier de sa campagne.
Mais, la volonté politique d’améliorer le quotidien des ultramarins ne peut se faire qu’avec, au préalable, un réel attachement à ses citoyens de cette France du large.
Que nos compatriotes soient assurés que nous, au Rassemblement National, ne cessons de les défendre et de porter leurs revendications dans toutes les assemblées où nous siégeons.