Manifestation du 19 octobre à Belfort : les salariés de General Electric ne doivent rien lâcher face au chantage

Rassemblement National

Communiqué

19 octobre 2019

Communiqué de presse du Rassemblement National

Après plusieurs semaines de négociation, la direction de General Electric a transmis ses dernières propositions à l’intersyndicale.

Avant la seconde manifestation organisée samedi 19 octobre à Belfort, le conglomérat américain a proposé aux syndicats d’abaisser le nombre de licenciements en échange de la signature d'un accord impliquant notamment la réduction de 20 à 10 RTT par an.

L’entreprise délinquante, déjà à l’amende pour le non-respect de son engagement à créer 1 000 emplois avant fin 2018, n’hésite pas ici à récidiver. Cette fois, elle se livre à un impitoyable chantage à l’emploi.

Plus cynique que jamais, la direction prend ainsi en otage 307 salariés et les menace de licenciement si avec leurs collègues, ils ne conviennent pas à sacrifier leurs acquis sociaux. Ces précieux acquis sociaux qui constituent les dernières digues à faire sauter pour les idéologues de la rentabilité à outrance.

La mondialisation sauvage offre là son visage le plus sombre et confirme un mode opératoire tristement banalisé : acquisition / mutualisation / suppression / destruction.

Le Rassemblement National condamne avec force ces méthodes.

Fidèle à son combat pour la protection des salariés de GE et contre l’abandon de notre fleuron industriel, il appelle tous ses adhérents, sympathisants et électeurs à se joindre à la manifestation de Belfort. Face à l’odieux chantage de leur direction, les salariés ne doivent rien lâcher !

Rassemblement National

Communiqué

19 octobre 2019

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