Communiqué de presse du Rassemblement National
Après plusieurs semaines de négociation, la direction de General Electric a transmis ses dernières propositions à l’intersyndicale.
Avant la seconde manifestation organisée samedi 19 octobre à Belfort, le conglomérat américain a proposé aux syndicats d’abaisser le nombre de licenciements en échange de la signature d'un accord impliquant notamment la réduction de 20 à 10 RTT par an.
L’entreprise délinquante, déjà à l’amende pour le non-respect de son engagement à créer 1 000 emplois avant fin 2018, n’hésite pas ici à récidiver. Cette fois, elle se livre à un impitoyable chantage à l’emploi.
Plus cynique que jamais, la direction prend ainsi en otage 307 salariés et les menace de licenciement si avec leurs collègues, ils ne conviennent pas à sacrifier leurs acquis sociaux. Ces précieux acquis sociaux qui constituent les dernières digues à faire sauter pour les idéologues de la rentabilité à outrance.
La mondialisation sauvage offre là son visage le plus sombre et confirme un mode opératoire tristement banalisé : acquisition / mutualisation / suppression / destruction.
Le Rassemblement National condamne avec force ces méthodes.
Fidèle à son combat pour la protection des salariés de GE et contre l’abandon de notre fleuron industriel, il appelle tous ses adhérents, sympathisants et électeurs à se joindre à la manifestation de Belfort. Face à l’odieux chantage de leur direction, les salariés ne doivent rien lâcher !