Macron s’inquiète de violences policières. Nous, nous sommes sidérés par les violences faites aux policiers !

Annika Bruna

Communiqué

06 janvier 2021

Tribune d’Annika Bruna, député français au Parlement européen

Ce dimanche 3 janvier, alors qu’ils procédaient à un contrôle, 2 policiers ont été lynchés à Aulnay-sous-bois par une quinzaine d’individus. Évidemment, je leur souhaite un prompt rétablissement, mais, alors que les violences contre la police ont doublé en quinze ans, je souhaite avant tout que 2021 soit l’année du rétablissement du respect de nos forces de l’ordre !

J’accuse les gouvernements, actuels et précédents, d’avoir fait diminuer de façon irresponsable les moyens et effectifs de la police alors même qu’immigration, délinquance et laxisme judiciaire progressaient.

J’accuse le chef de l’État de participer à l’affaiblissement des forces de l’ordre et du respect qui leur est dû en évoquant des problématiques de violences policières, alors qu’en France nous constatons surtout les violences subies par la Police mais aussi par nos courageux pompiers.

J’accuse nos dirigeants de continuer à mener conjointement des politiques d’immigration massive, d’absence d’assimilation et d’impunité judiciaire suicidaires qui menacent directement notre nation et nos forces de l’ordre. Politiques qui ont aussi un coût faramineux pour les français, près de 20 milliards d’euros annuels pour les seuls préjudices liés aux violences et dégradations.

La conséquence de ces politiques est certes un manque de moyens et d’effectifs de la police, mais aussi le manque d’attractivité de la profession qui peine à recruter et qui voit des personnels dont c’était la vocation changer de profession. En effet, leur fonction est dévalorisée, leur rémunération n’est pas à la hauteur de leur conditions de travail, et l’exercice de leur profession est chaque jour plus dangereux.

Par ailleurs, le séparatisme qu’entend combattre Emmanuel Macron n’est pas uniquement celui de l’islam radical, mais c’est aussi celui d’une partie d’immigrés non intégrés, qui refusent de se plier aux lois de la République et veulent imposer les leurs sur des zones qu’ils considèrent comme leur territoire.

Dès les premiers jours de cette année, l’autorité de l’État est bafouée. Il est temps de rendre aux forces de police, les effectifs, les moyens et le respect dont ils ont besoin et de remettre la France en ordre !

Annika Bruna

Communiqué

06 janvier 2021

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