Communiqué de Presse la fédération du Front National de Paris
Plusieurs centaines d'entreprises de transport routier franciliennes ont reçu ce jour par courrier postal cette lettre de soutien, signée de Wallerand de Saint-Just, secrétaire départemental de la Fédération Front National de Paris :
« Alors que le Gouvernement socialiste avait annoncé le 26 septembre le report au niveau national de son projet de « péage de transit poids lourds » ; le 30 septembre, la municipalité socialiste faisait voter en Conseil de Paris l’expérimentation dès le lendemain sur le Périphérique d’une nouvelle taxe intitulée… « péage de transit poids lourds ».
L’argument de la lutte anti-pollution est mis en avant, mais il s’agit bien du retour de la tristement célèbre écotaxe. La municipalité n’éprouve d’ailleurs aucune honte à avouer que les mêmes portiques seront réutilisés.
A l’heure où la gestion calamiteuse de la Ville de Paris amène un trou de 400 millions d’Euros dans le budget 2015 et où 450 millions sont prévus pour les enfantillages du budget participatif, c’est à vous, transporteurs routiers, qu’Anne Hidalgo a décidé de faire payer la note.
La fédération du Front National de Paris s’indigne profondément de voir les pouvoirs publics en place se moquer aussi ouvertement de vous et avoir l’audace de présenter cette énième mesure comme indolore. Nous savons qu’elle vient encore davantage fragiliser vos entreprises et menace même parfois directement votre existence. Nous savons que vos sociétés sont déjà sujettes depuis des années à un véritable harcèlement fiscal et réglementaire, que l’on vous en demande toujours plus en vous en laissant toujours moins.
En juin 2014, Marine Le Pen dans un communiqué s’indignait déjà des projets du Gouvernement et proposait une solution pourtant simple : « Le ”péage de transit poids lourds” frappera lourdement et de façon équivalente les transporteurs français et étrangers. Une taxe sur les seuls poids lourds étrangers aurait été plus appropriée, à condition que notre pays cesse de se soumettre à l’Union Européenne qui interdit une telle mesure ».
Face à une taxe injuste, voulue par l’Union Européenne, mise en place par l’UMP, puis ressuscitée par le PS, seul le Front National défend vos intérêts et ceux des entreprises françaises ! En plus de notre soutien, cela aussi, nous tenions à le souligner ».