RN

Le Président AZALI persiste dans ses velléités : le Président Macron persiste dans sa lâcheté !

André Rougé

Communiqué

26 septembre 2023

André ROUGÉ

Député français au Parlement européen

Délégué national à l’Outre-mer du RN

 

Devant l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tenait du 19 au 23 septembre, le Président de l’Union des Comores AZALI a réaffirmé une fois de plus l’aspect supposément contesté de la souveraineté française sur Mayotte. « Je rappelle solennellement, en tant que président de l’Union africaine et président des Comores, la « comorianité » de l’île de Mayotte ». Mayotte est française, les Mahorais ont manifesté leur volonté de le demeurer par trois fois ; en 1958 lors du vote sur la Constitution de la Ve République, en 1976 lors du référendum sur l’indépendance et en 2009 lors du référendum sur la départementalisation de l’île.

Combien d’humiliations la France devra-t-elle essuyer avant que le Président Macron et son gouvernement n’agissent ?

Une fois de plus, animé par son irrédentisme à l’égard de Mayotte, le Président AZALI se fait le juge des affaires de la France. Une ingérence de plus, marquée par le mutisme de Matignon alors même que le RN ne cesse de tirer la sonnette d’alarme.

Rappelons que la France octroie 150 millions d’euros aux Comores pour les aider à endiguer les départs de leurs citoyens, sans compter les 46 millions versés dans le cadre du FED et des millions versés au titre de la coopération.

Ces montants faramineux n’auraient-ils pas mieux été employés pour garantir l’accès à l’eau et pour tenir la promesse, faite par Emmanuel Macron lors de son passage, d’allonger la piste d’aviation avant la fin de son premier mandat, alors que l’on est encore loin du premier coup de pioche.

Où est le ministre des Affaires étrangères COLONNA à qui j’ai adressé un courrier le 26 septembre 2022 pour l’alerter sur cette situation ?

A l’heure où Mayotte cumule les crises ; pénuries d’eau, criminalité, submersion migratoire, système de santé à bout de souffle, le Gouvernement ne devrait-il pas réaffirmer le caractère français de Mayotte et l’aider comme tout autre département français ?

Cette situation demande pourtant une réaction diplomatique ferme vis-à-vis des Comores : le gel des avoirs des ministres et du Président AZALI, le gel des transferts d’argent de la diaspora, la poursuite du ministre fraudeur aux prestations sociales françaises seraient un minimum.

La France ne peut courber l’échine devant un micro-État incapable d’assurer les besoins de son propre peuple !

Les Mahorais savent qu’ils peuvent compter sur Marine LE PEN, Jordan BARDELLA et les élus du RN pour défendre leur appartenance et leur attachement à la France, mais aussi pour faire respecter leur volonté démocratiquement exprimée.

André Rougé

Communiqué

26 septembre 2023

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