Le Préfet de l’Essonne ne doit pas s’attaquer à la police municipale de Wissous !

Front National

Communiqué

25 avril 2018

Communiqué de Wallerand de Saint Just, Président du groupe Front National au Conseil régional d’Ile-de-France, Jean-Lin Lacapelle, Vice-président du groupe FN au conseil régional d’Ile-de-France, Membre de la commission sécurité au Conseil régional d’Ile-de-France, et Audrey Guibert, Déléguée départementale du Front National de l’Essonne, Conseillère régionale d’Ile-de-France, Conseillère municipale de Savigny-sur-Orge

Voici la lettre de protestation que nous avons envoyée à Madame le Préfet :

Par un arrêté en date du 19 avril 2018, vous avez décidé d’abroger l’autorisation accordée à la commune de Wissous d’acquérir, détenir et conserver des armes destinées à sa police municipale. Cette décision fait suite aux incidents qui se sont déroulés à Wissous, le 8 avril 2018, lorsque le maire de la commune Richard Trinquier, s’est opposé à l’installation sauvage de gens du voyage sur un terrain appartenant à la commune.

Ces installations sauvages de gens du voyage se répètent malheureusement trop souvent en Essonne et les maires des communes concernées se retrouvent bien souvent seuls à devoir gérer ces occupations illégales, l’Etat ayant depuis bien longtemps démontré sa totale impuissance dans la gestion de ces dossiers. Dans l’arrêté que vous avez pris le 19 avril 2018, vous justifiez le désarmement de la police municipale par cet incident.

De plus, vous imposez ce désarmement afin de « prévenir tout risque de réitération ». Or, le risque ne repose là encore que sur l’inaction de l’Etat à faire cesser ces occupations illégales.

Par ailleurs, en désarmant les policiers municipaux, vous les exposez de facto à des risques graves d’atteinte à leur intégrité physique. Vous les mettez dès lors en position de faiblesse et de danger vis-à-vis d’éventuels agresseurs.

Vous n’êtes pas sans savoir que la France est soumise depuis plusieurs années à des attaques terroristes continuelles, dont la dernière, il y a à peine un mois, a coûté la vie à quatre de nos compatriotes, dont le colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame.

Vous n’êtes pas non plus sans savoir que les terroristes islamistes ciblent depuis bientôt trois ans, les forces de l’ordre et les militaires dans l’exercice de leurs fonctions, mais également jusque dans leur domicile, comme le couple de policiers sauvagement assassinés à Magnanville.

Faut-il d’ailleurs rappeler que la préfecture de l’Essonne a délivré en février 2017, le renouvellement du permis de détention d'armes à Adam D. auteur d’un attentat raté sur les Champs-Elysées le 19 juin 2017, alors qu’il était fiché S depuis 2015 pour son «appartenance à la mouvance islamiste radicale ».

Enfin, vous ne pouvez ignorer que l’extrême gauche fait peser une menace permanente sur les policiers et n’hésite pas à l’occasion de la moindre manifestation à attaquer les forces de l’ordre présentes aux cocktails Molotov, à la barre de fer, etc.

En agissant de la sorte, vous vous rendez responsable des éventuelles atteintes que pourraient subir les policiers municipaux de Wissous.

En l’état actuel de la menace terroriste qui pèse sur notre pays, prendre une telle décision ne peut être motivé que par une méconnaissance totale des risques et menaces ou bien par de basses manœuvres politiciennes visant manifestement à discréditer un élu opposé au pouvoir en place.

Nous vous serions donc reconnaissants d’annuler cet arrêté préfectoral afin que les policiers municipaux de la commune de Wissous puissent conserver leurs armes et matériels de défense.

Front National

Communiqué

25 avril 2018

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