Le Front National soutient les artisans taxis menacés de disparition dans les zones rurales !

Michel Guiniot

Communiqué

11 janvier 2013

Communiqué de Presse de Michel Guiniot, Délégué national aux collectivités territoriales, Membre du Bureau Politique

L'existence des artisans taxis de campagne est mise en danger par l'article 44 de la loi de financement de la sécurité sociale qui prévoit la mise en œuvre d'appels d'offre pour le transport des malades assis.

Seuls les grands groupes de transport seront capables de répondre à ces appels d'offre et provoqueront la disparition des artisans taxis, dont le transport des malades représente jusqu'à 80% de leur chiffre d'affaires.

Les zones rurales, n'ayant pas de grandes gares, ni d'aéroports, plus d'administrations et de moins en moins d'entreprises susceptibles de fournir de la clientèle à cette catégorie d'artisans, les verront disparaître.

Pourtant ces taxis contribuent à assurer un service social et un lien entre les habitants des communes rurales et les professionnels de santé, les structures de soins, hôpitaux, cliniques, cabinets dentaires, de kinésithérapeutes, et de rééducation.

Une fois encore, c'est une profession indispensable à la ruralité qui va mourir, victime de la gestion comptable de la santé des Français.

Messieurs Hollande et Ayrault prolongent sans faiblir la politique antisociale menée précédemment par l'UMP et Sarkozy qui frappe les plus faibles, malades, personnes âgées ou sans véhicule et s'assoient sans honte sur toutes les promesses du "changement c'est maintenant" de la campagne présidentielle.

Si des restrictions de dépenses doivent être faites, le Front National conseille au gouvernement socialiste de regarder vers les colossales dépenses générées par l'immigration clandestine en matière de santé et notamment l'AME dont le coût pour l'année 2010 s'est élevé à 800 millions d'euros !

Le Front National apporte son soutien aux artisans taxis et demande au gouvernement de prendre les mesures qui s'imposent pour sauvegarder cette profession.

Michel Guiniot

Communiqué

11 janvier 2013

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