L’action internationale, une bonne affaire pour la Suisse. Pourquoi pas pour la France ?

Collectif Mer et Francophonie

Communiqué

12 janvier 2016

Communiqué de Loup Viallet (Collectif Mer et Francophonie)

En ce début du mois de janvier 2016, une étude est parue dans la Revue Internationale de Politique de Développement, faisant état des retombées économiques de l’Aide Publique au Développement Suisse dans leur économie nationale.

Selon les scénarii envisagés, pour un franc public suisse investi à l’étranger, les retombées se situent entre 1.29 et 1.55 francs suisse pour la Confédération Helvétique. L’étude pointe aussi l’ensemble des retombées indirectes, impossibles à mesurer précisément, comme les contacts tissés par des Suisses dans le cadre des projets, permettant de faciliter les pénétrations de marchés étrangers pour les entreprises suisses.

Le Collectif Mer et Francophonie plaide pour une réforme de l’Aide Publique de l’Aide au Développement en France, afin qu’elle aussi puisse bénéficier aux entreprises françaises grâce, notamment, à l’aide liée, afin de maximiser les avantages de la France par la coopération internationale. L’exemple suisse, pragmatique et efficace, doit nous inciter à sortir du dogme mondialiste qui régit l’action internationale de la France depuis trop longtemps, au détriment de ses intérêts nationaux.

Collectif Mer et Francophonie

Communiqué

12 janvier 2016

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