La Police nationale confrontée au mépris du Gouvernement

Aurelia Beigneux

Communiqué

23 mars 2022

Communiqué d’Aurélia Beigneux

Député Français au Parlement européen

Membre de la Commission environnement

 

La Police nationale n’a jamais eu les faveurs du gouvernement. Plébiscitée après les attentats du Bataclan, son triomphe aura été de courte durée. Au malaise palpable des Français s’ajoute un traitement médiatique partial, conduisant au ras-le-bol de la profession.

Effet pervers du laxisme de la Justice et d’une procédure pénale bénéficiant trop souvent aux auteurs d’infractions, un sentiment d’inutilité gagne les policiers, lassés de voir les délinquants sans cesse relâchés. Ces derniers font face à une crainte permanente de l’agression, eux qui sont en première ligne face à la croissance exponentielle de l’insécurité. Devenues banales, les violences faites aux policiers finissent par faire du délinquant une victime dont il faut pardonner le passé difficile.

Conséquence de ce climat délétère ? Près de 42 suicides par an, un chiffre qui reste élevé en dépit des pseudo-mesures prises pour lutter contre ce fléau. « Condamner fermement » n’a jamais été une politique publique efficace. À l’absence de réaction législative s’ajoute un déni de la hiérarchie qui refuse de considérer le stress post-traumatique ou encore les séquelles, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Ultime pied de nez fait à la profession, un accord a été conclu entre Gérald Darmanin et divers syndicats. Promettant la somme de 773 millions d’euros étalés sur 5 ans et destinés à la revalorisation des carrières, cet accord ignore la souffrance réelle des policiers. Conditionné à la réélection du candidat Macron, il apparaît comme une manœuvre électoraliste de plus après un quinquennat de mépris quasi assumé.

Consciente du rôle majeur de la Police dans notre société, Marine Le Pen imposera une fermeté totale vis-à-vis des délinquants et sera la Présidente de l’autorité retrouvée. Elle mènera une grande politique sociale à l’égard des policiers et reconnaitra enfin le stress post-traumatique comme conséquence d’un métier trop souvent éprouvant.

Aurelia Beigneux

Communiqué

23 mars 2022

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