En adoptant le règlement EU 2023/5, la Commission européenne a délivré les autorisations nécessaires pour que l’Acheta domesticus, autrement dit le grillon, intègre notre alimentation dans un premier temps sous forme de farine dégraissée.
Si les emballages devront mentionner l’utilisation d’éléments à base d’insectes, difficile de ne pas y voir une volonté de transformer nos modes de consommation, mais surtout une réelle volonté politique. En effet, pour sauver la planète, la transition ne doit pas seulement être énergétique : elle doit aussi être alimentaire. Derrière cette propagande organisée par le Forum économique mondial et reprise par la Commission européenne se cachent plusieurs objectifs comme réduire la faim dans le monde, lutter contre le réchauffement climatique tout en diminuant la consommation de viande, responsable de tous les maux.
Si les différents rapports institutionnels nous vantent les bienfaits nutritifs de la consommation d’insectes, ils restent toutefois silencieux sur ses nombreux méfaits. En effet, croquer des insectes n’est pas sans danger comme le rappelait l’ANSES, en appelant les consommateurs à la vigilance en cas d’allergies. La chitine, composant l’exosquelette des insectes, est un puissant allergène, et son excès dans l’organisme peut entrainer des risques de dépression, de maladies cardio-vasculaires ou pire encore, de cancers.
Mais les effets néfastes sur la santé ne s’arrêtent pas là, puisque de récentes études ont démontré que la consommation et l’élevage d’insectes peuvent être source de nombreux parasites pouvant être transmis aux animaux, mais aussi à l’homme. Plus globalement, ces études ont révélé qu’il s’agit de la source la plus importante de parasites intestinaux rencontrés chez l’homme et l’animal.
En cédant aux injonctions des lobbies et du forum économique mondial, la Commission européenne fait une fois de plus preuve de paresse politique. Lutter contre la faim dans le monde ne passera que par des mesures courageuses visant à réduire le gaspillage alimentaire (plus d’un tiers de la production !), mais aussi par un réel soutien des agriculteurs croulant sous les restrictions imposées par l’Union européenne. En aucun cas par un bouleversement de nos traditions alimentaires et de notre patrimoine culinaire !