Communiqué de Presse de Jean-François Jalkh, Président de l’Association de Financement de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle

Jean-François Jalkh

Communiqué

23 octobre 2013

Les informations diffusées aujourd’hui par différents médias sur le compte de campagne présidentielle de Marine Le Pen témoignent d’une absence de maîtrise des règles relatives à la transparence et au financement des campagnes électorales.

Il semble, en effet, reproché à Marine Le Pen de s’être fait rejeter 700.000 euros de dépenses électorales.

Rappelons d’abord que l’un des objectifs fondamentaux de la législation est de s’assurer de l’exhaustivité des dépenses électorales des candidats, toute dissimulation d’une dépense substantielle pouvant être un indice de financement occulte.

L’une des trois raisons du rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy réside dans le fait que l’ancien président n’a pas déclaré 1.560.000 euros de dépenses électorales.

En veillant à ce que l’intégralité de ses dépenses électorales figurent bien dans son compte de campagne pour un montant de 9 millions d’euros, Mme Le Pen a donc fait preuve d’un excès de prudence et d’une parfaite volonté de respecter la loi.

La Commission des Comptes de Campagne a contesté le caractère de dépenses électorales de 7,66 % de dépenses déclarées. Elle a, par exemple, rejeté les frais d’organisation d’une manifestation, à nos yeux, clairement présidentielle pour un montant de 200.000 euros.

Sa décision de réformation n’a eu aucune incidence légale ou financière.

Contrairement à Nicolas Sarkozy, Mme Marine Le Pen a bien respecté le plafond légal des dépenses autorisées pour l’élection présidentielle. Elle a bien obtenu le remboursement public auquel pouvaient prétendre tous les candidats. Rappelons enfin que François Hollande n’a pas obtenu le remboursement de 11 millions de dépenses électorales, Jean-Luc Mélenchon de 1 million et demi, François Bayrou et Eva Joly de 1 million.

Jean-François Jalkh

Communiqué

23 octobre 2013

>