Communiqué de Presse de Louis Aliot, Directeur opérationnel et porte-parole de campagne de Marine Le Pen, Vice-président du Front National
Le secrétaire général de l’UMP Monsieur Copé s’est à nouveau opposé à la juste représentation des opinions au sein de l’Assemblée Nationale.
Ce mépris affiché pour la proportionnelle, gage de pluralisme, s’ajoute aux pressions qu’il exerce sur les élus locaux concernant les signatures de Maires.
Alors que certains élus se prononcent aujourd’hui pour le retour de ce mode de scrutin juste et démocratique, l’UMP, parti du président de la République continue à vouloir exclure plus de 25 % du corps électoral.
Contrairement à de faux arguments, la proportionnelle n’empêche pas les majorités de se constituer. En 1986, à la proportionnelle intégrale le RPR et l’UDF bénéficiaient de la majorité absolue alors qu’en 1988, après le rétablissement du scrutin majoritaire à deux tours par Charles Pasqua, la gauche ne bénéficia que d’une majorité relative.
Aux accusations de Monsieur Copé prétextant que la proportionnelle porte atteinte à « l'efficacité politique » nous répondons que c’est plutôt le parti godillot majoritaire dont il est le responsable, qui porte atteinte à celle-ci. Nous lui rappelons que ce sont les élus UMP qui, le doigt sur la couture du pantalon, ont cautionné la politique suicidaire, européiste, ultralibérale et mondialiste du chef de l’Etat responsable de notre état de faillite.
Monsieur Copé se moque aussi du monde lorsqu’il évoque les « arrangements de petites formations entre elles ». Faut-il lui rappeler l’énergie dépensée par Nicolas Sarkozy, par tous les moyens, pour tenter de ramener au bercail les brebis écœurées qui pourraient lui faire concurrence ?
Monsieur Copé, en refusant obstinément la proportionnelle et au moment où il faudrait une véritable Assemblée d’Union Nationale, accentue la fracture entre le peuple et la caste au pouvoir.
Les citoyens, les patriotes et les démocrates sauront le lui rappeler en temps utile.
