Communiqué de Wallerand de Saint-Just, Secrétaire de la fédération FN-RBM de Paris
La mairie de Paris organise dans ses murs ce 20 mai une rencontre internationale d'entreprises de nouvelles technologies sous le nom de « Hacking de l’Hôtel de Ville ». En soi rien d'extraordinaire, si ce n'est qu'au cœur de Paris, capitale de la France, cette manifestation se déroulera intégralement en Anglais ! Le site internet consacré à l’événement donne le ton, où la langue de Shakespeare a entièrement remplacé celle de Molière.
Anne Hidalgo est coutumière de cette marginalisation d'une langue dont la Constitution rappelle pourtant, dans son article 2, qu'elle est celle de la République. Entre affiches et tweets dans toutes les langues, l’édile parisienne, précisons-le, présidente de l'Association internationale des maires francophones (AIMF)…, aime à rappeler que, dans sa vision communautarisée de notre société, à Paris, le français n’est qu’une langue parmi d’autres.
La fédération Front National de Paris dénonce ce nouvel exemple du sacrifice conscient de notre belle et riche langue au profit du globish pour tous. On peut être jeune, connecté, et polyglotte, et vouloir défendre le français, vouloir parler en français, et vouloir ainsi partager les valeurs de la France. Et si ces considérations sont trop étrangères aux politiciens de la trempe d’Anne Hidalgo, rappelons simplement que l’article 6 de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 impose l’usage du français dans les manifestations publiques et que la jurisprudence du Conseil Constitutionnel confirme régulièrement ces dispositions : Dura lex sed lex, ayant été scolarisée avant la réforme Belkacem, Anne Hidalgo devrait pouvoir comprendre.