Face au chantage de Bruxelles, la souveraineté de la Hongrie et de la Pologne doit être respectée

Marine Le Pen

Communiqué

16 février 2022

Communiqué de Marine Le Pen, candidate à la présidence de la République

 

La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté, ce mercredi 16 février, le recours que les gouvernements de Pologne et de Hongrie avaient déposé contre le principe de "conditionnalité" que veut imposer la Commission européenne aux États.

Cette décision constitue une atteinte inacceptable à la souveraineté des peuples et l’État de droit démocratique. Pire, elle valide un chantage indigne des valeurs européennes.

En effet, la Commission européenne veut que le versement des fonds européens soit conditionné au respect inconditionnel de décisions politiques décidées par Bruxelles et non par les gouvernements choisis démocratiquement par les peuples hongrois et polonais.

Nous apportons notre soutien plein et entier à la Hongrie et à la Pologne, ainsi qu'à leurs Gouvernements, dirigés respectivement par Viktor Orban et Mateusz Morawiecki.

Jamais les citoyens des États européens n’ont voté pour que la Commission de Bruxelles soit un gouvernement supranational ni que la Cour de Justice donne des ordres à des dirigeants nationaux élus.

Les peuples de tous les États membres attachés aux libertés fondamentales et à la démocratie ne peuvent accepter cette décision orchestrée par les fédéralistes au profit d’une illusoire "souveraineté européenne" destinée à remplacer la "souveraineté nationale" comme l’a annoncé Emmanuel Macron.

Afin de contrer cette dérive, je soutiens de toutes mes forces une alliance des partis patriotes d’Europe, initiée lors des sommets de Varsovie et de Madrid.

Élue présidente de la République, je réaffirmerai par référendum la supériorité de notre Constitution nationale sur les règles européennes, et je ferai respecter la souveraineté de tous nos partenaires et alliés.

Marine Le Pen

Communiqué

16 février 2022

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