Communiqué de Steeve Briois, Vice-président du Front National, Maire d’Hénin Beaumont et député européen
Alors que le ministre du travail François Rebsamen affichait avec une confiance non dissimulée, que les « mesurettes » prises pour soutenir l’emploi porteraient rapidement leurs fruits, Les derniers chiffres du chômage qui viennent d’être publiés, sont sans appel : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, a considérablement augmenté de 26 200 à la fin avril. Ces premiers chiffres ne tiennent pas compte du chômage à temps partiel de catégorie B ou C qui lui a littéralement explosé. Malgré les 100 000 emplois aidés et les 60 000 chômeurs en formation, le nombre de demandeurs d’emploi, toute catégorie confondue, a cru de 54 100 inscrits en un mois, ce qui porte le nombre total de chômeurs à 5.35 millions.
Si ces données récentes enterrent définitivement la promesse faite par François Hollande d’inverser la courbe du chômage sous son quinquennat, elles traduisent surtout l’échec patent d’une politique économique qui n’en finit plus de produire son lot de désastres économiques et sociaux. Mais rassurons-nous, François Hollande n’a pas encore battu le triste record de l’augmentation du chômage obtenu sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy avec ses 740 000 demandeurs d’emploi supplémentaires.
Ce dernier, structurel et conjoncturel doit être combattu par des politiques ambitieuses de long terme qui visent à recréer un contexte macro-économique favorable aux entreprises françaises. C’est pourquoi le Front National réclame qu’un changement de cap soit mené afin de redonner à la France des armes économiques et monétaires pour peser dans la mondialisation sauvage, et soutenir nos TPE et PME, affaiblies par l’explosion des charges sociales, fiscales et réglementaires.
En guise de premier acte d’autorité, le Président de la République serait inspiré de suspendre immédiatement l’application de la directive des travailleurs détachés qui favorise l’importation d’une main d’œuvre étrangère à bas coût. La réelle lutte contre le chômage est à ce prix.
