Explosion de l’insécurité en Bourgogne Franche-Comté : ne laissons plus les racailles dicter leur loi !

Julien Odoul

Communiqué

22 mars 2019

Communiqué de presse de Julien Odoul, Président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Membre du Bureau National

Intimidations, dégradations, incivilités, agressions physiques et verbales, c’est bien ce cocktail explosif qui a poussé les élèves et les enseignants du lycée Léon Blum du Creusot à tirer publiquement la sonnette d’alarme le 19 mars dernier, après qu’une personnelle technique a été giflée au visage par un élève.

Depuis quelques mois, l’insécurité était clairement palpable dans l’enceinte de cet établissement. Pas moins de 35 commissions de discipline et 28 expulsions définitives y ont déjà été prononcées depuis septembre 2018. Selon le proviseur, les fauteurs de troubles sont issus des quartiers sensibles de la ville. Ce constat fait écho à celui de Mathieu M., un conducteur de car agressé le 15 mars dernier à la cité scolaire de Saint-Claude (Jura), pour avoir refusé l’accès à un "jeune" fraudeur. Il dénonce également les zones de non-droit comme origine des phénomènes délinquants qu’il subit dans l’exercice de son métier. Quelques jours plus tôt, un meurtre par balle avait été perpétré sur fond de trafic de drogue dans une cité de Torcy (Saône-et-Loire). Les habitants manifestaient leur angoisse en expliquant qu’ils ne laissaient même plus sortir leurs enfants le soir, tellement la situation s’était dégradée. A Chalon-sur-Saône, des détonations au quartier des Aubépins, ainsi qu’une blessure par balle dans le quartier du Tennis au Creusot ont été confirmées par la presse. Enfin, cette semaine, à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or), un homme a été passé à tabac après avoir demandé à un groupe de "jeunes" de quitter le hall de son immeuble.

Ces faits inquiétants et récurrents nous rappellent à quel point il est urgent de reconquérir ces portions de France gangrenées par la délinquance, l’insécurité, le communautarisme et la criminalité pour y rétablir l’État de droit.

Refusant que les Bourguignons et les Francs-Comtois soient pris en otage par la racaille, le groupe Rassemblement National demande aux préfets de mettre en place un plan d’urgence afin de rétablir l’ordre et la tranquillité. Parallèlement, la Région, en lien avec le rectorat et les services de transports régionaux, doit installer des systèmes de vidéo-surveillance et recruter des agents de sécurité pour les lignes sensibles et les lycées à risque.

Julien Odoul

Communiqué

22 mars 2019

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