Enseignement de l’arabe en primaire à Nuits-Saint-Georges : l’assimilation à l’envers est En Marche

Julien Odoul

Communiqué

20 mars 2018

Communiqué de presse de Julien Odoul, Membre du Bureau national, Président du groupe Front National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté

Dans son édition du 18 mars 2018, Le Bien Public nous apprend que la langue arabe sera enseignée aux écoliers de Nuits-Saint-Georges à partir du CE1. Alors qu’il avait manifesté son refus du communautarisme, le maire Alain Cartron s’est vu imposer cette décision par la préfète de Côte-d’Or.

Avec les cours Elco (enseignement de langue et de culture d’origine) l’Education nationale, appuyée par la Préfecture, programme ainsi 24 heures d’enseignements obligatoires de langues étrangères dispensés par des enseignants venus d’Algérie, du Maroc ou de Turquie. Au-delà de la nature de ces cours, le choix du personnel enseignant soulève des questions et des inquiétudes légitimes. Rappelons qu’en septembre 2017, un radicalisé fiché S avait pu intégrer le collège de Sombernon avant d’être écarté par le rectorat et inculpé pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Sur le fond, l’enseignement de l’arabe dès la primaire participe de la désintégration de l’Education nationale.

Autrefois, l’honneur de l’Ecole de la République était de dispenser un même socle de fondamentaux aux petits français sans se soucier de leurs origines, de leur couleur de peau et de leur confession. L’apprentissage de la langue, de l’Histoire et de la culture française constituait la colonne vertébrale de la machine assimilatrice qui fut porteuse de tant de réussites et de fierté au cours des deux derniers siècles.

Aujourd’hui, au nom du « vivre-ensemble », l’Education nationale est passée du forfait tricolore aux options multicolores. Le célèbre et fédérateur « nos ancêtres les gaulois » est remplacé par des cours à la carte en fonction des tenues vestimentaires, des interdits alimentaires ou de tabous historiques.

Le modèle de réussite d’une France une et indivisible est en passe d’être sabordé par l’apprentissage de la langue arabe pendant les heures de classe. Cette mesure ahurissante, aggravant la fracture identitaire, est désormais imposée aux écoliers nuitons.

Fermement opposés à cette dérive idéologique, les élus du groupe FN-BFC appellent les parents d’élèves des écoles primaires de Nuits-Saint-Georges à ne pas laisser leurs enfants otages des pressions communautaires.

Le groupe FN-BFC rappelle à la préfète de Côte-d’Or et à l’inspection académique que l’école n’est pas un laboratoire et nos écoliers des cobayes, mais un lieu où prime l’instruction du savoir et de la découverte. Nous leur demandons que ces 24 heures de cours destinés à l’apprentissage de l’arabe servent prioritairement au perfectionnement de notre langue par sa lecture et son écriture.

A l’école primaire de la République française, on parle le Français!

Julien Odoul

Communiqué

20 mars 2018

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