En matière de lutte contre le communautarisme, le gouvernement va-t-il perdre son certificat de virginité ?

Annika Bruna

Communiqué

09 septembre 2020

Communiqué d’Annika Bruna - député Français au Parlement européen, Membre de la commission du droit des femmes

Le ministre de l’Intérieur veut interdire aux médecins de délivrer des certificats de virginité aux femmes dans le cadre de la lutte contre le séparatisme.

Ainsi, la plupart des Français découvrent l’existence de ces pratiques archaïques dans notre pays, ou du moins dans les pans de notre territoire où les valeurs françaises ont disparu. Cette pratique est en effet exclusivement le fait de populations immigrées non assimilées, pratiquant un islam radical, et voulant certifier la virginité dans le cadre d’un mariage.

Sur le fond, on ne peut que s’étonner que ce combat n’ait pas été porté sur le devant de la scène par les « féministes », ces dernières étant davantage occupées, notamment au Parlement européen, à revendiquer, entre autres, des assistants vocaux à la voix neutre ou l’écriture inclusive.

Sur la forme, on peut s’interroger sur le fait d’attaquer en justice des médecins. En effet, si certains d’entre eux, communautaristes, sont à sanctionner, d’autres ont souvent à faire à des jeunes filles mineures, sous pression d’un entourage familial rigoriste, et délivrent par compassion des certificats de complaisance. Il semblerait préférable de demander aux médecins de signaler ces demandes. Si des personnes doivent être poursuivies, ce sont les prédicateurs promouvant ces pratiques, et les familles qui les imposent à leurs filles. Ces dérives, comme ces personnes, n’ont pas leur place en France.

Par ailleurs, si l’arrêt de ces certifications est indispensable, le gouvernement utilise ce sujet comme vecteur de propagande politique. Rappelons-lui que pour lutter réellement contre le communautarisme, les solutions existent : limiter fortement l’immigration, assimiler les arrivants, fermer les mosquées salafistes à l’origine de ces pratiques primitives. Enfin, il est impératif d’appliquer les lois existantes, comme notamment l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, qui a été prononcée, mais jamais suivie d’effets.

Annika Bruna

Communiqué

09 septembre 2020

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