Communiqué de presse de Michel Guiniot, Conseiller Politique aux Elus locaux et à la réforme territoriale
La Direction de Dexia crédit local pour la France vient d’annoncer que 10 milliards d’euros pourraient manquer en 2012 pour financer les besoins des collectivités locales françaises. Ceux-ci sont estimés à hauteur de 20 à 22 milliards d’euros, alors que les financements bancaires disponibles ne s’élèvent qu’entre 10 et 12 milliards d’euros !
Aujourd’hui, il n’y a plus de banques étrangères sur le marché du financement des collectivités locales françaises et les banques françaises réduisent leurs offres de prêts.
Depuis plusieurs années, Marine Le Pen, le Front National et ses élus dans les communes, les Communautés de Communes, les Conseils Généraux, les Conseils Régionaux ont annoncé ce que le Directeur de Dexia vient de révéler : la fin des possibilités d’emprunts démesurées pour financer les politiques souvent pharaoniques des grandes collectivités territoriales.
Face à cette situation, les élus du Front National demandent aux exécutifs de ces structures de gauche et de l’UMP, de prendre en compte pour l’élaboration des budgets 2012 la fin de l’emprunt facile et sans limite qui endette les Français pour plusieurs générations.
Afin de réduire le recours à l’emprunt, le Front National demande aux exécutifs de renoncer à toutes les politiques hors compétences, comme la coopération internationale, aux politiques non prioritaires pour les Français, comme les dépenses de prestige et de communication, le financement des associations politisées et communautaristes ou les dépenses destinées à l’immigration légale et illégale.
Ces mesures couplées à une politique drastique d’économie dans les grandes collectivités territoriales permettront de réduire significativement le recours à l’emprunt, la dette publique et les impôts de demain.