Ce mardi 23 juillet, ce théâtre subventionné qu’est devenu le Parlement européen nous a rejoué une pièce très connue, bien que de piètre qualité, intitulée « Le cordon sanitaire ».
Le casting, médiocre et défraîchi, n’a pas été renouvelé : la gauche, l’extrême gauche, les écolos de gauche, les centristes de gauche et la droite européenne, connue pour être la plus à gauche du monde. Ces acteurs politiques disposant d’une vingtaine de députés sur 30, le suspense ne fait pas vraiment partie de l’intrigue.
Le scénario du cordon sanitaire est d’ailleurs éculé ; la fin connue de tous : notre groupe des Patriotes pour l’Europe présentait la candidature de Madame Malika Sorel, intellectuelle qui a écrit plusieurs ouvrages sur la culture et les libertés fondamentales et Chevalier de la Légion d’honneur, à la présidence de la commission Culture. Mais la droite et le centre ont une fois de plus aidé la gauche à maintenir son monopole sur la culture en votant pour la candidate des Verts, Madame Nela Riehl, au nom de « valeurs communes ».
En effet, ils partagent comme valeurs, à quelques nuances près, un goût commun pour les œuvres politiquement correctes, teintées de wokisme et de repentance, très souvent nombrilistes et dénuées de toute grandeur, sans même parler de transcendance...
Il n’y aura donc pas de changement en matière de politique culturelle au Parlement européen. La censure des médias et des réseaux sociaux, le bourrage de crâne et la lutte contre le « mâle blanc cisgenre » resteront l’alpha et l’oméga des politiques culturelles européennes, avec le soutien enthousiaste des forces européennes de droite et du centre.
Notre groupe politique n’étant pas lié par ces manœuvres politiciennes, c’est en toute indépendance que nous continuerons de promouvoir le renouveau et le rayonnement d’une culture européenne débarrassée des injonctions totalitaires de la gauche. Nous ne leur céderons pas un pouce de terrain et nous nous opposerons à toutes leurs dérives.