Dimanche 1er décembre, le forum international MEDays, tenu au Maroc, a été l’occasion pour le président comorien, Azali Assoumani, de réitérer les revendications de son pays sur le département français de Mayotte. En prenant pour modèles les exemples des îles Chagos et du Sahara occidental, le colonel Azali prétend ainsi légitimer ses ambitions territoriales sur une île qui fait partie intégrante de la France depuis 1841.
Depuis des années, Marine Le Pen et le Rassemblement national condamnent fermement ces revendications inadmissibles qui s’inscrivent dans une logique de remise en cause de la souveraineté nationale française.
Il est regrettable que les dirigeants français adoptent une attitude de complaisance en esquivant régulièrement le sujet lors des échanges bilatéraux avec les Comores, et continuent d’appuyer par l’aide publique au développement un régime comorien corrompu, violent et failli. Ce silence coupable affaiblit notre position internationale, et met en danger la stabilité de Mayotte, confrontée à d’immenses défis migratoires, sécuritaires et climatiques, qui paralysent son développement.
Nous appelons les autorités françaises à réaffirmer solennellement la souveraineté de la France sur Mayotte, et à mettre un terme à toute forme d’ambiguïté ou de faiblesse diplomatique sur ce sujet. L’ambassadeur de l’Union des Comores en France doit être convoqué au quai d’Orsay, et notre ambassadeur doit être rappelé, pour consultation. Il y a par ailleurs lieu de procéder aux gels des avoirs du régime comorien et des transferts financiers à destination de celui-ci.
La défense de notre intégrité territoriale est une priorité absolue face aux offensives de puissances étrangères, particulièrement actives dans l’océan Indien.
Rappelons-le : en arrivant au débarcadère de Mamoudzou, la première chose que l’on voit, inscrite sur un panneau à fond tricolore, est « Mayotte est française, et le restera à jamais ! ».