Décret durcissant les sanctions dans les recherches d’emploi jugées défaillantes : avant de combattre les chômeurs, Emmanuel Macron devrait combattre le chômage

Marine Le Pen

Communiqué

04 janvier 2019

Communiqué de presse de Marine Le Pen

Dans un décret paru fin décembre au Journal Officiel, le gouvernement a durci considérablement le barème des sanctions contre les chômeurs supposés défaillants dans leur recherche d’emploi.

Ainsi, le gouvernement condamnera plus sévèrement le refus d’offres dites “raisonnables”, notion particulièrement vague, par la suppression des allocations chômage dès le premier refus, là où la suspension temporaire était en vigueur jusqu’à présent. Par ailleurs, la possibilité de refuser un emploi moins bien rémunéré que le précédent est également abrogée.

On peut tout d’abord s’interroger sur la lâcheté d’une telle démarche, entreprise alors même que les fêtes de fin d’année battaient leur plein et occupaient les esprits.

Enfin, c’est l’inadaptation et l’injustice des sanctions.

En effet, si la fraude et les abus existent, et s’il peut perdurer une forme d’assistanat qui ne doit pas être encouragée, il est hallucinant de précariser et culpabiliser plus encore des citoyens qui peinent à trouver un travail. Surtout quand dans le même temps le Gouvernement échoue totalement dans la lutte contre le chômage, la protection de nos entreprises et industries, et l’incitation à la création d’emplois.

Alors même que l’on apprenait à la mi-décembre que la fraude aux numéros de sécurité sociale représentait près de 13 milliards d’euros et bénéficiait majoritairement à des personnes nées à l’étranger, et sur laquelle on doute de la capacité réelle du gouvernement à la combattre, les économies réalisées par la suppression radicale des allocations chômage pour les cas cités sont aussi dérisoires que le procédé est brutal.

Marine Le Pen, président du Rassemblement National, invite le gouvernement à avoir un courage à la hauteur de son cynisme : combattre le chômage oui, combattre les chômeurs, non !

Marine Le Pen

Communiqué

04 janvier 2019

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