Communiqué de presse de Marine Le Pen
Au-delà de la tragédie personnelle et familiale, le décès d’Yvan Colonna après deux semaines d’agonie est un fait honteux, d’une extrême gravité.
Les circonstances dans lesquelles a pu se dérouler l’agression meurtrière pose de très nombreuses questions que le mutisme d’un ministre de la Justice, habituellement assez prolixe, oblige à poser publiquement :
- Comment se fait-il qu’un « détenu particulièrement surveillé » ne l‘ait pas été réellement dans les faits ?
- Comment se fait-il qu’un détenu radicalisé, ultraviolent, au parcours carcéral problématique ait pu bénéficier d’un traitement de faveur et ait pu notamment bénéficier d’un statut d’auxiliaire rémunéré de l’administration judiciaire ? Qui a pris cette décision et pour quel motif ?
- Comment se fait-il que deux détenus aient pu ainsi se retrouver ensemble sans aucune surveillance physique des personnels pénitentiaires ?
- Comment se fait-il qu’aucun gardien ne soit intervenu durant l’agression qui s’est déroulée pendant 8 à 10 minutes dans un local sous surveillance vidéo ?
Cet assassinat dans les locaux pénitentiaires engage la responsabilité de l’Etat tenu à un devoir de sécurité de tous, y compris des détenus.
Marine Le Pen, député du Pas de Calais, exige que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que le gouvernement s’en explique maintenant sans délai.