Crise migratoire : l’accord de dupes entre la Turquie et l’Union européenne

Front National

Communiqué

07 octobre 2015

Communiqué de presse du Front National‏

La Turquie et l’Union européenne viennent de s’accorder sur un prétendu « plan d’action » sur la crise migratoire dont l’effet, une fois encore, sera d’aggraver les mouvements de population vers l’Europe.

Ce plan, qui prévoit notamment l’installation de « centres de réception » des migrants en Turquie, ne vise en réalité qu’à substituer l’Union européenne aux trafics des passeurs, mais la finalité reste la même : faire venir en Europe des populations qui n’ont pas vocation à y entrer.

C’est ainsi que l’Union européenne, par l’intermédiaire de la Commission de Bruxelles et sans consultation des peuples, s’est engagée auprès de la Turquie à amplifier les projets de « réinstallation » des migrants de la Turquie vers les pays de l’Union européenne.

Ce plan de réinstallation et les nouveaux « guichets » sur le territoire turc vont évidemment aboutir à une nouvelle ruée de migrants vers ce dernier pays, puis vers nos Etats. Pour l'Union européenne, prétendre résoudre les crises en les aggravant devient une habitude : hier la crise de l'euro, aujourd'hui la crise migratoire.

En outre, les contreparties accordées à la Turquie sont scandaleuses : en plus d'une aide financière conséquente, c’est le déblocage des visas accordés aux citoyens turcs qui surprend, et dont on se demande bien quel est son rapport avec une tentative de résolution de la crise migratoire ? Les Turcs ont en fait gagné le droit d’étendre leur influence en Europe et de renforcer l’immigration légale vers nos Etats.

Le Front National rejette les contreparties de ce plan. Si l’on peut admettre contribuer au financement de camps de migrants en Turquie et dans les autres pays du Moyen-Orient, il est parfaitement inacceptable d’organiser la réinstallation de ces populations en Europe ou de faciliter, de quelque manière que ce soit, les voies d’une immigration massive (légale ou illégale) que nos peuples ne supportent plus.

Front National

Communiqué

07 octobre 2015

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