Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National :
Jean-François Copé se ridiculise en persistant dans son attitude de mauvais joueur face au succès des primaires socialistes.
Sa mauvaise humeur l’incite à s’en prendre de façon assez ridicule à Arnaud Montebourg, au point de qualifier de « dinguerie » la remise en cause de la mondialisation. Voilà qui en dit long sur le fond de sa pensée : en dehors de l’ultralibéralisme et du libre-échange point de salut. Voilà qui en dit long aussi sur son mépris pour l’électorat qui sort de la bien-pensance copéiste.
Il faut le reconnaître : il y a à l’évidence des points de convergence entre les projets économiques de Marine Le Pen et d’Arnaud Montebourg : le dépassement du dogme du libre-échange, et la nécessité de mettre au pas les banques et les marchés financiers.
En ce sens, le très bon score d’Arnaud Montebourg est un signe encourageant qui démontre la profonde aspiration des Français à davantage de protection, même si ces idées disparaissent désormais du débat socialiste au profit du conformisme de Martine Aubry et François Hollande.
On doit cependant déplorer chez Arnaud Montebourg un manque de cohérence : il n’est pas possible de sortir de la mondialisation débridée sans remise en cause des principes ultralibéraux de l’Union européenne, sans réflexion sur l’euro ; et chacun sait que le protectionnisme au niveau européen restera toujours une chimère, tant il est contraire à l’idéologie européiste. Arnaud Montebourg ne va donc pas au bout de sa logique, et c’est regrettable.