Le 13 novembre dernier, la COP 29 de Bakou a été l’occasion pour le président Aliyev de manifester la franche hostilité de l’Azerbaïdjan à l’endroit de la France, et de dénoncer une prétendue « répression » des émeutes en Nouvelle-Calédonie.
Ce discours, qui s’inscrit dans la droite ligne de la constitution d’un « groupe d’initiative de Bakou », puis de la mise en place d’un « congrès des colonies françaises » se revendiquant de l’esprit et de l’histoire de la conférence de Bandung (1955), constitue une ingérence directe du régime adzerbaïdjanais dans les affaires françaises. Elle est, d’évidence, destinée à alimenter la déstabilisation politique et sociale des régions d’outre-mer, et d’inviter à l’insurrection.
Le gouvernement azerbaïdjanais détourne cyniquement l’attention de la guerre féroce qu’il mène contre l’Arménie pour conduire une autre forme de conflit, cette fois-ci informationnel, contre notre pays. Plutôt que de s’occuper des défis climatiques pour lesquels la COP 29 a été organisée dans son pays, le président Aliyev préfère utiliser cette opportunité pour régler des comptes politiques.
Nous dénonçons fermement cette stratégie de désinformation et ces attaques inacceptables, tout comme il dénonce la convocation, le 21 novembre, d’Anne Boillon, ambassadeur de France en Azerbaïdjan, après la non-participation du Gouvernement à la COP. Cette indécente convocation signe l’autoritarisme du régime azerbaïdjanais.
Le Rassemblement national et Marine Le Pen réaffirment la nécessité de défendre sans faille nos outre-mers, qui ne sauraient devenir la cible d’ingérences étrangères. Les départements français d’Amérique, ainsi que la Nouvelle-Calédonie, cœur de notre présence dans un espace indo-pacifique convoité, doivent être protégés face à ces manœuvres qui cherchent à disloquer notre unité nationale.