Communiqué d’Aurélia Beigneux
Député français au Parlement européen
Membre de la Commission environnement
Depuis lundi 6 novembre, la COP 27 est lancée. Cette grande conférence annuelle sur le climat est devenue une habitude qui ne sensibilise plus du tout les citoyens européens.
Reconnaissons-le, la COP est toujours un moyen de battre des records en matière environnementale. En effet, la COP 26 de Glasgow avec ses 400 jets privés était la plus polluante, avec 102.500 tonnes de CO2 émises pour transporter tous les participants. C’est deux fois plus que la COP 25 de Madrid. À ne pas en douter, la COP actuelle en Égypte mettra la barre très haut pour faire encore plus.
Parce qu’il réunit toujours les mêmes personnalités avec les mêmes discours et les mêmes lobbies, ce grand rassemblement aura les mêmes conséquences que les précédents.
D’un côté, les dirigeants continueront de jeter de l’argent dans ce puits sans fond qui sont le soutien aux pays tiers, l’installation d’énergies renouvelables inefficientes comme l’éolien et les subventions insensées aux véhicules électriques qui restent prohibitifs.
De l’autre côté, les grandes puissances s’afficheront pendant une semaine pour laver plus vert, tout en continuant de promouvoir une mondialisation ultrapolluante.
Quant à l’ultragauche, elle reprendra ses crises d’hystérie en considérant qu’il faut supprimer toute industrie et tout véhicule pour sauver la planète, et tant pis si l’Europe qui représente 10% de la population mondiale est seule à faire ces efforts.
Pendant ce temps, le peuple européen et surtout français continuera de financer une transition énergétique sans queue ni tête. Celle qui préfère la centrale à charbon plutôt que le nucléaire, celle dont l’horizon ne dépasse jamais les banlieues des grandes métropoles plutôt que de s’appuyer sur le local, celle qui préfère le travail des enfants dans les mines de lithium pour produire nos batteries plutôt que de s’appuyer sur 100 ans de progrès technologique dans le moteur thermique.
Plus personne n’écoute les conclusions de la COP27, c’est donc le signal pour lancer comme le propose le Rassemblement National une écologie de bon sens, sociale et localiste.
