Contrôle technique des deux roues : l'Union européenne veut faire casquer les motards avec la bénédiction du gouvernement

Bruno Bilde

Communiqué

06 avril 2021

En pleine crise sanitaire, économique et sociale, alors que l’Union européenne confirme chaque jour son déclassement et son incompétence notamment sur le front des commandes de vaccins, les technocrates bruxellois ne lèvent pas le pied pour inventer et édicter des directives aberrantes, coûteuses et injustes qui vont polluer le quotidien déjà morose des Français.

En février dernier, le comité Transport et Tourisme du Parlement européen a adopté un projet de résolution visant à imposer un contrôle technique périodique pour les véhicules motorisés à deux et trois roues. Vieux rêve des fanatiques du contrôle administratif et de l’harmonisation des réglementations européistes, ce serpent de mer depuis 20 ans est justifié par Bruxelles comme une mesure destinée à lutter contre les accidents de motos dont 8% seraient liés à l’ancienneté des véhicules. La Commission européenne se base sur une étude financée par la multinationale allemande Dekra, grosse Bertha du contrôle technique et donc principale bénéficiaire du juteux projet.

Une autre étude, beaucoup plus crédible, car plus neutre, a révélé que l’âge du véhicule n’est la « cause primaire » des accidents de deux roues motorisés que dans 0,3% des cas. L’autre argument avancé par la technocratie européiste relatif à la réduction de la pollution est digne d’un mauvais poisson d’avril quand on met dans la balance l’ensemble des traités de libre-échange signés par l’UE qui participent à la destruction de la planète à grande échelle.

Le 24 mars dernier, lors d’une réunion interministérielle avec les acteurs du contrôle technique français, le gouvernement a confirmé sa soumission aux injonctions de la Commission européenne en évoquant l’instauration de ce contrôle technique à partir du 1er janvier 2023 et par conséquent sa volonté de faire payer injustement les utilisateurs et les passionnés.

Alors que les Français sont déjà matraqués d’impôts, harcelés par les normes, les règlements et les punitions administratives d’une Europe mère-fouettarde, il faut dire NON au contrôle technique !

Bruno Bilde

Communiqué

06 avril 2021

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