Conclusions de la mission flash sur les ZFE : ils n’ont toujours rien compris !

Anne-Sophie Frigout

Communiqué

14 octobre 2022

Communiqué de presse d'Anne-Sophie Frigoutdéputée RN de la Marne

 

La mission d’information flash de la Commission du développement durable sur les « mesures d’accompagnement à la mise en œuvre des zones à faibles émissions » vient de rendre ses conclusions.  Confiée aux députés Bruno MILLIENNE et Gérard LESEUL, elle formule une vingtaine de recommandations censées « accompagner les ménages et les professionnels » sans remettre en cause une disposition rejetée par les Français.

Pour rappel, la mise en place obligatoire des ZFE à compter du 1er janvier 2025 dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants va conditionner la liberté de circulation à une vignette pour près de la moitié de la population française.

Ainsi, nos compatriotes dotés de la mauvaise vignette Crit’Air ne pourront plus circuler dans ces zones même s’ils sont à jour de contrôle technique et que leur véhicule respecte les normes antipollution. Cela concernera tous les trajets y compris ceux pour travailler ou aller chez le médecin. Il s’agit d’une restriction sans précédent. De fait, elle imposera une obligation de changer de véhicule. De plus, le calendrier est particulièrement mal choisi compte tenu de l’inflation.

Malgré la bombe à retardement que cela représente, la mission ne semble pas prendre en compte la colère grandissante dans notre pays. Selon elle, il suffirait de renforcer « l’information sur les ZFE et leur lisibilité nationale » pour faire avaler la pilule des restrictions. Aussi, elle ose proposer la mise en place d’un « carnet d’usage » utilisable 12 fois par an pour les déplacements « occasionnels », ce qui risque de faire des ruraux des persona non grata. Serions-nous revenus au temps des châteaux forts ?

Les mesures proposées sont réellement à côté de la plaque. Un portail gouvernemental, les conseillers mobilités et les guichets uniques, ne parviendront pas à masquer cette obsession « anti-voitures » qui cherche à priver les Français de cet outil de liberté.

Les belles intentions et les incantations vertes, cherchent à culpabiliser les automobilistes qui ne sont pas responsables à eux seuls de la pollution.

On ne peut pas contraindre les automobilistes à laisser leur véhicule à l’entrée des villes alors que les agglomérations concernées ne disposent pas de transports en commun fiables, efficaces et sûrs. Enfin, l’État doit se montrer plus ferme avec la SNCF pour stopper la fermeture des petites lignes dans la ruralité.

Avec Marine LE PEN et mes collègues du Rassemblement National, nous considérons qu’il faut supprimer ces zones à faibles émissions, car elles sont discriminatoires et antirépublicaines. C’est le sens de notre proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale.

Anne-Sophie Frigout

Communiqué

14 octobre 2022

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