Communiqué de presse de Robert MORIO, secrétaire départemental du FN 11, conseiller régional Languedoc-Roussillon et surveillant pénitentiaire
Après l'évasion par explosif de Rédoine Faid, du centre pénitentiaire de Lille/ Sequedin, la chancellerie avait promis un renforcement rapide de la sécurité dans les établissements pénitentiaires. Or il n'en sera rien. Depuis il y a eu d'autres tentatives d'évasions, d'autres prises d'otages et d'autres agressions dans les établissements pénitentiaires.
C'est pour cela qu'un mouvement intersyndical de protestation aura lieu le 18 juin devant tous les établissements pénitentiaires de France, pour demander le rétablissement de la sécurité dans les prisons.
Même si un budget sera débloqué (sur plusieurs années), sans apport supplémentaire de personnels, et surtout sans une remise en cause de l'article 57 de la loi pénitentiaire Dati / Sarkosy de 2009, qui interdit (sauf cas exceptionnels) les fouilles à corps sur les personnes détenues, notamment à l'issu des parloirs avec les membres de leur famille, alors que la plupart des objets introduits frauduleusement le sont par les familles.
Ne revenant pas non plus sur les dizaines de miradors qui ont été désarmés et fermés, mettant la sécurité périphérique à la merci d'attaques extérieures.
Madame Taubira a menti, devant les représentants syndicaux, en affirmant que tous les partis politiques avaient voté cette loi pénitentiaire le 24 novembre 2009. En fait, c'est l'UMPS qui a voté cette loi faite pour le bien être des détenus, en oubliant les victimes et les personnels de surveillance.
Le Front National apporte tout son soutien à l'ensemble des personnels pénitentiaires qui manifestent.
Il faudra comme dans beaucoup d'autres domaines attendre l'élection de Marine Le Pen pour abroger les contraintes imposées par les Règles Pénitentiaires Européennes, et voter une vraie loi pénitentiaire qui prendra en compte tous les composants et les intervenants du monde pénitentiaire.