M. François Molins, magistrat professionnel, avait accepté de devenir le directeur de cabinet de M. Mercier ministre politique de la justice de M. Sarkozy. Déjà, ce mélange des genres était choquant bien qu’il soit une pratique scandaleusement répandue sous la 5ème république.
Aujourd’hui, M. Molins devient procureur à Paris : c’est inacceptable. Les magistrats, même du parquet, doivent posséder au moins une apparence, un semblant d’indépendance. Ici, au contraire, on est certain de la complaisance de M. Molins.
Les Français en ont assez de la politisation de la justice mais ils constatent qu’elle a été renforcée ad nauseam sous M. Sarkozy.
Marine Le Pen, élue, aura à cœur de rendre aux magistrats leur indépendance et de faire en sorte qu’ils soient insoupçonnables.