Censure à l'Université de Savoie !

Louis Aliot

Communiqué

04 avril 2016

Communiqué de Presse de Messieurs Louis Aliot, Député français au parlement européen et David Berton, étudiant à l’Université de Savoie

Ce vendredi 8 avril devait avoir lieu à l’Université de Savoie, au sein de la fac de droit (Jacob Bellecombette), une intervention de Monsieur Louis Aliot en ses qualités de Docteur en droit public, avocat et Député européen sur le sujet: « Le parlement européen et nous ? », ainsi qu’une présentation de son livre de droit constitutionnel « Des présidents contre la France ». Cette conférence fut organisée au sein de l’initiative étudiante de David Berton, qui l'a fait en qualité d’étudiant – ses engagements politiques font partie de sa vie privée et ne devaient pas causer une inégalité de traitement et des préjudices dans son parcours étudiant.

Après validation par l’Université de Savoie, par mail, de cette intervention, la conférence fut annulée pour ne pas dire censurée. Deux motifs : la conférence serait politique et les problèmes de sécurité inhérents à l'état d'urgence pourraient causer des "troubles à l'ordre public".

Deux réponses : Monsieur Aliot est Docteur en droit, avocat et fut chargé d'enseignement en droit Public à l'Université de Toulouse ; il est aussi Député français au parlement européen et Conseiller municipal de Perpignan. Qui oserait dire que Monsieur Aliot n'a pas de légitimité pour parler d'un tel sujet de droit à des étudiants lors d'une conférence ? Certains ont décidé à notre place ! Refusant le pluralisme au sein de l'Université de Savoie.

"Le parlement européen et nous ?" est un titre ouvert, n'augurant rien d'un meeting politique mais adapté à la thématique juridique qu'il comptait développer. De toute façon, dire l'inverse serait un procès d'intention d'une conférence qui ne se fera plus ! Ensuite, sur le motif de la sécurité, nous constatons que la venue de Monsieur Hervé Gaymard, ancien Ministre, Député à l'Assemblée nationale et Président du Conseil général de Savoie ne posa aucun problèmes de sécurité, ni politique pour l'Université... Le "deux poids, deux mesures" est une évidence dans cette affaire !

Louis Aliot

Communiqué

04 avril 2016

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