Cédant aux provocations de l’extrême-gauche, après quelques mois passés à tenter de faire illusion, Gérald Darmanin lâche les policiers, comme Christophe Castaner !

Jordan Bardella

Communiqué

24 novembre 2020

Communiqué de Jordan Bardella , vice-président du Rassemblement national et député français au Parlement européen

C’était une provocation politique planifiée dont seule l’extrême-gauche et ses réseaux associatifs ont le secret : pour relancer la polémique déclinante sur l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale », une manifestation nocturne place de la République à Paris a été organisée en utilisant des tentes et des migrants clandestins. L’intention était évidente : obtenir des images d’une inévitable intervention des forces de l’ordre et organiser la victimisation en dénonçant des « violences policières ».

Lorsque certains membres des forces de l’ordre commettent, individuellement, des actions illégales, ils sont sanctionnés et c’est légitime. Mais en désavouant par un tweet l’ensemble de l’intervention des forces de l’ordre, en obéissant ainsi au doigt et à l’œil à l’extrême-gauche spécialiste de l’agitation, Gérald Darmanin se déshonore et crée un précédent : désormais, quel policier osera intervenir si une telle situation illégale se représentait ?

Depuis sa prise de fonction place Beauvau début juillet, Gérald Darmanin n’aura pas ménagé ses efforts, à grands renforts de communication et de déplacements, pour tenter d’incarner le soutien aux forces de l’ordre que celles-ci attendaient d’un ministre de l’Intérieur. Mais après quelques mois passés à tenter de faire illusion, Gérald Darmanin, comme son prédécesseur Christophe Castaner, vient de céder sous la pression de l’extrême-gauche.

Les violences contre les forces de l’ordre ont doublé en quinze ans : 20 fonctionnaires sont blessés chaque jour en France. 63 commissariats ont été attaqués depuis janvier. La police est considérée dans certains quartiers comme une bande rivale car représentant la France. 59 policiers se sont donné la mort en 2019, 31 depuis le début de l’année 2020. C’est dans ce contexte que Gérald Darmanin aura lui aussi, à son tour, mis symboliquement un genou à terre et lâché les forces de l’ordre.

Jordan Bardella

Communiqué

24 novembre 2020

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