Depuis plusieurs jours, le collectif « Citoyens de Mayotte » monte des barrages sur l’ensemble du département mahorais pour protester contre l’immigration clandestine et son corollaire, la criminalité.
La sécurité des personnes et des biens est la première des missions régaliennes de l’État. L’absence d’État conduit aujourd’hui les Mahorais à vouloir se faire justice eux-mêmes !
Si le Rassemblement National soutient et partage les revendications légitimes de ce collectif, il est urgent et nécessaire de rappeler que force doit rester à la loi.
Mais encore faut-il que la loi s’applique...
La prison de Majicavo affiche un taux d’occupation dépassant les 230 %, la criminalité explose, les services publics (préfecture, agents municipaux) sont mis à mal par une délinquance et une immigration de masse, le personnel soignant fait régulièrement valoir son droit de retrait car victime d’agressions par des clandestins, les écoles sont contraintes de se barricader derrière des barbelés et les commerçants ferment plus tôt par peur de se faire agresser ou piller une fois la nuit tombée.
Depuis des années, Mayotte sombre, petit à petit, dans un chaos migratoire et sécuritaire sans qu’aucune véritable politique de fermeté soit mise en place.
Comme le réclamait Jordan Bardella lors de son déplacement à Mayotte en décembre 2022, il faut déclarer, immédiatement, l’état d’urgence.
J’en appelle à monsieur le Premier ministre Gabriel Attal ainsi qu’à monsieur le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : cessez de laisser sombrer Mayotte dans le chaos, déclarez l’état d’urgence !