Attentat terroriste à la prison de Condé-sur-Sarthe : le gouvernement ne doit plus jamais songer à faire revenir les djihadistes

Rassemblement National

Communiqué

05 mars 2019

Communiqué de presse du Rassemblement National

Mardi 5 mars, un détenu islamiste radicalisé a attaqué deux surveillants pénitentiaires au sein de la prison de Condé-sur-Sarthe dans le département de l’Orne. Gravement poignardés au thorax, au cou et au dos, le pronostic vital des deux agents n’est heureusement pas engagé. Converti à l’islam en 2010, l'auteur, Mickaël Chiolo, a été condamné à 28 ans de prison pour avoir séquestré, torturé et mis à mort un homme de 89 ans, ancien rescapé du camp nazi de Dachau. En 2015, il avait pris un an de prison supplémentaire pour avoir mimé les attentats du Bataclan.

Cette attaque confirme que notre système carcéral est dramatiquement inadapté pour accueillir des détenus radicalisés tout en garantissant la sécurité des personnels. Rappelons que ces dernières années, les actes de violence et les tentatives de meurtre ont singulièrement augmenté dans les établissements pénitentiaires du fait de l'incarcération de 1200 individus islamisés extrêmement dangereux.

Dans ce contexte où les fonctionnaires de l'administration pénitentiaire sont les cibles de barbares qui poursuivent leur djihad en cellule, il serait délirant et criminel que le gouvernement persiste à vouloir faire revenir 130 terroristes « français » et par conséquent à démultiplier les risques d’attentats dans nos prisons.

Le 18 janvier 2018, les députés du Rassemblement National avaient demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire pour examiner les conditions de détention des islamistes dans les établissements qui en contiennent. Nous attendons toujours sa mise à l’ordre du jour comme nous attendons la mise en place d'un véritable régime dérogatoire pour les détenus particulièrement signalés et non une simple incarcération dans des quartiers improprement qualifiés d'"étanches". Comment l'islamiste Mickaël Chiolo compte tenu de son profil et de son passif, pouvait-il être traité comme un détenu de droit commun ? Un régime dérogatoire permettrait de décider des fouilles intégrales et systématiques à la sortie des parloirs, de refuser plus facilement des permis de visite, de menotter le détenu à chacune de sa prise en charge par les surveillants pénitentiaires ou encore de faire l’objet d’un contrôle par vidéosurveillance et d’un traitement de données personnelles si le chef d’établissement l’estime nécessaire.

Aujourd’hui, le gouvernement préfère mettre en danger les surveillants de prison en refusant les fouilles au corps pour répondre aux injonctions de la Cour européenne des droits de l’homme.

Le Rassemblement National réaffirme son soutien et son respect à tous les surveillants pénitentiaires qui sont en première ligne pour constater les insuffisances et les aberrations d’une politique pénale qui les place dans une situation de vulnérabilité insupportable. Le gouvernement doit quitter son angélisme et ses postures morales pour éviter que l’Etat islamique n’ouvre un nouveau front dans les prisons françaises.

Rassemblement National

Communiqué

05 mars 2019

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