Après s'être libérées du carcan communiste, la Pologne et la Hongrie sont aujourd'hui victimes de la pensée unique européiste

Jean-Paul Garraud

Communiqué

24 avril 2020

Communiqué de presse de Jean-Paul Garraud, Député français au Parlement européen

En pleine crise sanitaire, sociale et économique, révélatrice des graves manquements de l'UE, les institutions européennes persistent dans leur idéologie et accusent la Pologne et la Hongrie de ne pas respecter l'état de droit dans le cadre d'un décret hongrois de modalités de nomination des juges polonais.

Il a ainsi été clairement rappelé hier par le Commissaire Européen Didier Reynders, lors de la réunion de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen, que la procédure d’infraction, lancée par la Commission européenne, envers la Pologne était toujours d’actualité et que le versement des fonds européens était conditionné par le respect de l’état de droit.

Ce qui signifie plus prosaïquement que si les États ne vont pas dans le sens voulu par la Commission, les fonds européens ne seront pas versés en raison d'un prétendu non-respect de l'état de droit par les pays concernés.

Ces démarches visant à sanctionner des gouvernements, élus démocratiquement mais qui, politiquement, ne conviennent pas à Bruxelles, sont intolérables !

L'Europe de Bruxelles s'est entourée d'un fossé idéologique et d'un épais mur de formules et d'incantations monocordes qui n'évoluent en rien malgré une situation internationale totalement bouleversée.

Ces menaces contre la Pologne et la Hongrie restent la priorité pour les institutions européennes alors que les gouvernements en cause n'ont eu, comme seule priorité, que la protection de leurs peuples.

Il est malheureusement à craindre qu'en raison de cet acharnement et d'une absence totale de remise en cause, l'Europe de Bruxelles ne se radicalise dans son idéologie et sa politique dont l'échec total a pourtant été révélé par la crise majeure que nous subissons.

Jean-Paul Garraud

Communiqué

24 avril 2020

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