Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Pour éviter le totalitarisme financier et bancaire qui s’installe subrepticement en Europe par l’action de la « troïka » (UE, BCE, FMI), pour relancer une croissance aujourd’hui au point mort et arracher notre pays au désastre social, un dirigeant politique réaliste, qui a une vision stratégique à long terme, doit se préparer à l’éventualité évidente d’une dislocation de la zone euro.
Déjà la Finlande, dernier pays de la zone euro à avoir la meilleure note d'endettement possible, affirme par la voix de son ministre des Affaires étrangères Erkki Tuomioja avoir préparé des plans pratiques pour faire face à toute éventualité d’éclatement de la zone euro. En Allemagne, le débat est vif, et des voix s’élèvent pour un référendum sur le nouveau Traité.
Ecoutons aussi l’économiste Nouriel Roubini, qui avait annoncé la crise financière, qui prévient que maintenir l’euro en survie artificielle ne fait qu’aggraver et prolonger la crise.
Par principe de précaution, il est maintenant urgent d’admettre l’inévitable échec de l’euro monnaie unique et d’ouvrir le chantier du passage à la monnaie nationale pour recouvrer une politique monétaire et budgétaire souveraine, bénéfique pour notre économie, nos emplois nationaux et notre commerce extérieur.
Ce sujet est trop important pour le laisser entre les mains de représentants non élus de l’UE et de la BCE. Des représentants qui n’ont jamais fait leurs preuves, bien au contraire.
Le nouveau Traité européen doit bien évidemment faire l’objet d’un référendum et je demande l’ouverture d’un débat incontournable sur l’avenir de l’euro.