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Annonces de la dissolution de la Jeune Garde et d’Urgence Palestine : le Gouvernement se réveille enfin

Julien Odoul

Communiqué

01 mai 2025

Julien Odoul, député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement National, prend acte des annonces faites par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’ouvrir la procédure contradictoire préalable à la dissolution de la Jeune Garde ainsi que celle du collectif islamiste Urgence Palestine. Il rappelle que ces déclarations sont le fruit de la pression constante exercée par le Rassemblement National : du cri d’alarme lancé par Marine Le Pen à Élisabeth Borne en décembre 2022,  d’une question écrite déposée par Julien Odoul en février 2023 qui ne recevra jamais de réponse, une nouvelle fois par une question écrite déposée en avril 2024 suite à la publication d’un article de Livre noir sur l’officine islamiste Urgence Palestine,  de la demande formelle exprimée par Julien Odoul lors des questions au gouvernement à l’automne 2024, jusqu’à l’interpellation de ce 29 avril par Sébastien Chenu, vice-président du mouvement et député du Nord, sur la menace que fait peser l’ultra-gauche sur notre démocratie. Aussi, c’est la pression politique, non l’élan gouvernemental, qui a obligé le ministère à bouger.

Julien Odoul souligne qu’il réclamait déjà les dissolutions nécessaires et urgentes de la Jeune Garde et d’Urgence Palestine dès le 22 octobre 2024, par la question écrite adressée au ministre de l’Intérieur ; cette alerte est restée lettre morte, hormis une réponse publiée le 4 mars 2025 : un texte purement technocratique qui récite la liberté d’association, cite des articles de loi et des statistiques, mais ne prononce jamais le nom de la Jeune Garde, ne fixe aucun calendrier, n’annonce aucun acte ;  autrement dit, une copie blanche pour gagner du temps et ne rien décider.

La Jeune Garde n’est pas un « collectif antifasciste », mais une milice organisée : huit individus mis en examen pour l’agression antisémite d’un lycéen forcé de crier « Vive la Palestine ! » ; tabassage systématique de journalistes et d’étudiants dissidents ; et, à sa tête, Raphaël Arnault, triple fiché S, aujourd’hui député LFI, condamné pour violences et auteur de menaces de mort contre une militante de Némésis. Voilà l’organisation que le gouvernement a laissée prospérer.

Quant au collectif islamiste Urgence Palestine, Julien Odoul rappelle qu’il s’agit d’un relais de propagande terroriste pro-Hamas. Dans son enquête du 10 avril 2024, Livre Noir montre, d’une part, les prises de parole publiques de militants d’Urgence Palestine célébrant les tueurs du Hamas comme des « martyrs » et appelant à l’intifada à Paris, et, d’autre part, des captures d’écran internes où certains cadres exigent que l’Union européenne « bombarde Israël ». Un réseau de collaborateurs islamistes qui attise la haine antisémite et légitime la violence djihadiste. Le Rassemblement National exige donc la même fermeté : dissolution immédiate et interdiction totale d’activité ; tolérer ces réseaux revient à ouvrir la porte au terrorisme sur notre sol et lui offrir une tribune.

Julien Odoul enjoint Bruno Retailleau de passer du commentaire à l’action : la France n’a pas besoin d’un « ministre de la parole ». La sécurité des Français exige la publication immédiate de décrets de dissolution sans délai ; autrement, les annonces de ces derniers jours ne seront qu’un écran de fumée de plus.

Dissoudre aujourd’hui ou cautionner demain : il n’y a pas de troisième voie. Si l’exécutif recule encore, il portera seul la responsabilité d’avoir laissé prospérer une milice ultra-violente qui menace et brandit l’antisémitisme comme étendard.

Julien Odoul, porte-parole du Rassemblement National, suivra les dossiers de dissolution de près jusqu’aux publications des décrets de dissolution au Journal officiel, puis veillera à ce qu’aucune tentative de reconstitution, quel qu’en soit l’intitulé, ne voit le jour.

Julien Odoul

Communiqué

01 mai 2025

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