La récente attribution par l’Agence française de développement (AFD) de 5 millions de dollars pour financer la modernisation d’un port comorien est un symptôme de la naïveté française vis-à-vis du colonel président Azali et de son régime.
Depuis 2008, la France a versé 61 millions d’euros aux Comores, issus d’une enveloppe totale de 252 millions de promesses de dons et subventions.
Rajoutons à cela les 41 millions donnés par l’Union européenne, desquels nous avons indirectement payés quelque 18%, soit près de 8 millions d’euros.
Pour un pays de moins d’un million d’habitants, cela représente 280 euros promis à chaque Comorien par le contribuable français depuis 17 ans.
Rémy Rioux, directeur général de l'AFD, nous explique que "si les Comores vont mieux, tout le monde ira mieux" ; manière de dire que financer ce pays et son régime serait le seul moyen d’éviter encore plus d’invasion migratoire à Mayotte.
Pourtant, la preuve a été faite que le gouvernement Azali n’a jamais eu la volonté réelle de collaborer en bonne intelligence avec Paris et le département de Mayotte. Un territoire qu’il continue d’ailleurs de revendiquer malgré la volonté affichée et inébranlable des mahorais de demeurer français.
Dans ces conditions, le maintien de l’aide aux Comores d’Azali est choquante car objectivement inutile. Ces sommes seraient bien mieux employées à l’aide et à la reconstruction de Mayotte après les ravages de cyclones Chido et Dikeledi. Mais seuls Marine le Pen et le Rassemblement national le pensent et le disent.
André Rougé.
