Agression d’un candidat : sécurité pour nos compatriotes mahorais !

André Rougé

Communiqué

04 février 2020

Communiqué d'André Rougé, député français au Parlement européen

Début 2018, nos compatriotes mahorais ont manifesté trois mois durant pour réclamer plus de sécurité dans l’île.À l’évidence, ils sont loin d’avoir été entendus.L’insécurité est parvenue à Mayotte à un niveau de sauvagerie encore jamais atteint dans un département français.

Lundi après-midi, 40 gendarmes sont intervenus pour disperser des bandes qui s’affrontaient devant le lycée de Tsararano.Mais le pire est survenu avec l’agression, d’une rare cruauté, contre M. Midiar Boinaïdi Djadjou, candidat sans étiquette à la mairie de Dembéni.

Il semble difficile de ne pas faire le lien entre l’immigration massive comorienne et la forte augmentation de l’insécurité dans l’île.

Le président de la République, Emmanuel Macron, dont le premier des devoirs est la sécurité des personnes et des biens, n’a su apporter d’autres réponses que de recevoir, en grande pompe, le Président de l’Union des Comores.Il a signé un chèque de 150 millions d’euros à M. Azali Assoumani qui ne cesse d’encourager la migration de ses compatriotes vers notre département de Mayotte, et revendique ouvertement le rattachement de Mayotte aux Comores.Dans le cadre de la coopération, la France verse déjà, tous les cinq ans, 135 millions d’euros aux Comores.

Nous réitérons nos demandes de renforcement des dispositifs de sécurité, avec le doublement des effectifs de la police de l’air et des frontières, l’augmentation des effectifs de police et de gendarmerie et des moyens navals appropriés.Quel que soit notre engagement politique, aucun candidat à une élection ne doit être victime d’agression dans le cadre de la défense de ses valeurs. Il en va de l’exercice serein de notre démocratie.

Marine le Pen et le Rassemblement National condamnent fermement cet acte de barbarie, souhaitent un prompt rétablissement à M. Midiar Boinaïdi Djadjou et apportent leur soutien moral à sa famille.

André Rougé

Communiqué

04 février 2020

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