Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national
Dans une étude rendue publique ces dernières heures, l’association de consommateurs “UFC - Que choisir” s’inquiète de l’aggravation de la pénurie médicamenteuse sur ces 10 dernières années, avec aujourd’hui près de 2400 ruptures ou tensions sur des Médicaments d’Intérêts Thérapeuthiques Majeurs. L’association semble ne pas écarter une stratégie délibérée de certains laboratoires, qui ne privilégient pas la production de références à faibles marges.
L’autre réalité, c’est que la capacité de production de la France en matière médicamenteuse a considérablement diminué, avec aujourd’hui près de 80% de notre consommation produite à l’étranger, et notamment en Chine, sur des sites de production dont un nombre non négligeable sont considérés comme “non conforme”.
Lors du débat de l’entre deux tours de l’élection présidentielle, Marine Le Pen avait déjà dénoncé ce phénomène et proposé, d’une part, la vente à l’unité des médicaments pour freiner le gaspillage et les pathologies liées à l’automédication, et d’autre part, la taxation des médicaments importés. Cette dernière solution avait été totalement écartée par le candidat Emmanuel Macron.
A l’heure où de nombreuses pathologies ne peuvent être traitées aussi efficacement que d’ordinaire, il y a urgence à ce que la production de médicaments et de matériel soit relocalisée, et que l’exportation ne nuise pas aux stocks utiles aux patients français. Dans un contexte où le COVID est fatalement omniprésent, cette étude démontre de manière salutaire qu’il y a un véritable enjeu de souveraineté sanitaire.