Affaire Mila : Où sont passées les féministes ?

Annika Bruna

Communiqué

05 février 2020

Communiqué d’Annika Bruna, député français au Parlement européen, membre de la Commission des droits de la femme

L’affaire Mila, du nom de la jeune fille menacée de mort pour avoir critiqué l’islam sur ses réseaux sociaux, entraîne de nombreuses réactions de personnalités politiques, intellectuelles ou associatives.

Les propos de l’adolescente, certes acerbes voire vulgaires, ne tombent pas sous le coup de la loi et la liberté d’expression est à la base des droits de l’Homme. Cependant, Mila ne peut pas réintégrer son lycée, sa sécurité n’y étant pas assurée, et elle est placée sous protection policière. Elle a reçu plusieurs centaines de milliers de messages agressifs dont des menaces de mort et de viol mais le délégué général du Conseil français du culte musulman affirme cependant qu’il faut qu’elle « assume les conséquences de ce qu’elle a dit ».

Alors même que la vidéo de la jeune fille faisait suite aux insultes incessantes qu’elle subissait en tant que femme et qu’homosexuelle, et que les menaces qu’elle reçoit aujourd'hui sont du même acabit, les personnalités et associations féministes et LGBT, toujours promptes à réagir, sont, à l’exception de mesdames Schiappa et Badinter, étonnamment silencieuses.

Si cette affaire révèle de façon inquiétante l’absence totale d’intégration et l’accointance avec l’islam radical de milliers de jeunes vivant sur le territoire français, elle montre également le tabou et l’omerta qui règnent sur ces sujets dans les milieux féministes.

En effet, si ces associations sont promptes à dénoncer « le patriarcat », elles semblent refuser de regarder en face les dangers de l’islam radical pour les femmes et les homosexuels, mais aussi le poids de l’immigration dans les agressions faites aux femmes et homophobes.

Le Rassemblement National continuera à défendre la liberté d’expression, la place centrale des femmes dans la société française, la liberté d’orientation sexuelle et le droit de critiquer les religions. Il rappelle la nécessité de sanctionner les auteurs des menaces et de lutter contre l’islam radical et regrette que les féministes autoproclamées, souvent si braillardes, soit cette fois si silencieuses.

Annika Bruna

Communiqué

05 février 2020

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