Communiqué de presse du Front National
La relance du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, avec l’ouverture ce jour d’un nouveau chapitre de négociation portant sur la politique économique et monétaire (chapitre 17), est un scandale démocratique et politique sans précédent.
En effet, cette ouverture intervient alors que nous obtenons chaque jour la confirmation très grave que la Turquie commerce bel et bien avec les barbares de l’Etat Islamique.
Après la contrebande de pétrole, plusieurs sources de presse viennent ainsi de révéler que 25 000 tonnes de coton en 15 jours ont été importées par la Turquie depuis la Syrie. Ce double jeu abject de l’Etat turc, qui d’un côté prétend lutter contre l’EI et de l’autre ferme les yeux sur la contrebande qui sévit à sa frontière, est d’autant plus révoltant que le coton en question est destiné à l’industrie textile turque qui elle-même abreuve nos marchés de ses produits vestimentaires. En somme, les consommateurs européens se retrouvent à financer indirectement une organisation terroriste qui leur a déclaré la guerre.
Ce trafic international scandaleux, contre lequel l’Etat turc ne lutte pas, aurait dû suffire à disqualifier pour toujours la Turquie d’une hypothétique adhésion à l’Union européenne.
Rappelons que cette ouverture d’un nouveau chapitre de négociation fait partie d’un accord plus global passé dans le cadre de la crise des migrants, et qui prévoit déjà le versement de 3 milliards d’euros à la Turquie ainsi que la libéralisation des visas pour les Turcs souhaitant venir en Europe.
Bruxelles poursuit donc aveuglément sa folle politique à l’égard de la Turquie, méprisant au passage les opinions publiques européennes qui rejettent massivement l’adhésion de ce pays à l’Union Européenne. Plus grave, la Commission européenne met également en péril notre sécurité collective, en intégrant toujours un peu plus à l'UE un Etat qui joue avec la sécurité du monde, par ses rapports pour le moins troubles avec l’Etat islamique.