Communiqué de presse de Marine Le Pen
Enfermés dans leur dogmatisme, sourds aux verdicts des urnes dans plusieurs pays européens, arc-boutés sur la défense de leur idéologie immigrationniste, Emmanuel Macron et Angela Macron ont démontré leur solitude et leur isolement sur la scène européenne lors de la rencontre à Mesebeg en Allemagne.
Désormais maillon faible d’une Europe en pleine refondation, les deux dirigeants n’ont pas voulu voir, ni voulu entendre ce que leur disent avec fermeté et détermination les peuples européens sur la question migratoire.
Alors que les opinions publiques conduisent scrutin après scrutin des majorités décidées à mettre fin à la submersion migratoire et à reprendre le contrôle de leur politique en la matière, Macron et Merkel ont péniblement convenu de ressortir les recettes éculées à travers la réactivation des règles de Dublin dont plus personne ne veut, consistant à traiter les demandes d’asile dans les pays d’enregistrement, processus inefficace et désastreux qui a conduit à l’arrivée de 700 000 migrants en Italie.
Plus grave, les deux dirigeants s’entêtent à vouloir régler au niveau européen la question migratoire alors même que c’est l’approche laxiste et immigrationniste de la Commission européenne dont les peuples ne veulent plus entendre parler.
En défendant contre l’avis majoritaire de leur opinion une politique fédéraliste de l’immigration, Macron et Merkel sont à rebours de l’Histoire et de l’Europe telle que la veulent les Européens.
Il n’y a rien à attendre de cette rencontre et des futurs accords qui ne reposeront sur aucune légitimité démocratique. La gestion des flux migratoires est une compétence exclusive des nations et doit le rester.
C’est avec des gouvernements qui agissent au nom de leur intérêt national et guidés par des mesures de bons sens que l’on pourra mettre fin à ces arrivées massives de clandestins.
Mesures qui passent notamment par la sortie de l’espace Schengen, la maîtrise et le contrôle des frontières, la création de centres d’accueil des migrants à l’extérieur de l’UE pour traiter les demandes d’asile et bloquer les migrants économiques.