Valdunes, entreprise réputée pour la qualité de la main d’œuvre des salariés et leur savoir-faire, spécialisée dans la fabrication d’essieux et de roues pour le ferroviaire, risque – plus que jamais – de disparaître.
Dès 2021, Sébastien Chenu alertait déjà sur les différentes décisions prises par le groupe chinois tendant à réduire le personnel face aux coûts de l’énergie qui ont été multipliés par sept, mais aussi face aux conséquences financières de la perte d’importantes commandes par la SNCF au profit d’entreprises étrangères. Début mai, le groupe chinois Ma Steel annonçait ne plus investir dans l’entreprise Valdunes, laissant 345 salariés sans aucune solution. Sébastien Chenu avait donc sollicité le Directeur de la SNCF afin de lui demander de prioriser les commandes françaises en se fournissant chez Valdunes, seule entreprise française à produire du matériel roulant ferroviaire. Il a également sollicité et alerté, à plusieurs reprises, Messieurs Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et Roland Lescure, Ministre délégué chargé de l’Industrie à l’Assemblée Nationale en leur demandant de tout mettre en œuvre pour maintenir l’activité de l’entreprise et ainsi sauvegarder les emplois des salariés, c’est à dire, d’imposer à la SNCF - entreprise publique financée par les impôts des Français – de passer ses commandes en France et notamment chez Valdunes.
Nous apprenons ce jour, par l’annonce du tribunal de commerce de Lille, que le groupe ukrainien Interpipe ne maintient pas son offre de reprise du site de Trith-Saint-Léger. Ainsi, malgré les différentes alertes, le sort de Valdunes est entre les mains du groupe Europlasma, qui a une semaine pour décider d’une éventuelle reprise. Le constat est simple : la seule entreprise française à fabriquer ce genre de matériaux ferroviaires est en redressement judiciaire. Le gouvernement regarde notre savoir-faire s’envoler et des salariés perdre leur travail, alors même que nous avons besoin de ce genre de matériaux en France. Sébastien Chenu prend dès maintenant attache auprès de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie – à défaut d’avoir un Ministre de l’Industrie dans notre pays – afin de lui demander, une nouvelle fois, de tout mettre en œuvre pour sauver Valdunes, ses salariés et leur savoir-faire, unique en France !
