Tribune libre d’Aurélia Beigneux
Député français au Parlement européen
Les trois dernières années ont été dramatiques pour l’école française, déjà à bout de souffle et en chute libre dans les classements de performance internationaux. En 2020 et 2021, nos enfants ont dû se résoudre aux fermetures des établissements pour cause sanitaire. En 2022 les sanctions ont plongé les écoles dans le froid, et les jeunes français ont dû troquer le masque pour la polaire. En 2023, la rentrée des classes se fait sous le signe des alertes aux attentats multiples, avec déjà une vingtaine d’établissements évacués rien que pour les journées des 2 et 3 janvier.
Que dire également du laxisme, de la terreur qui règne dans les établissements, de l’autocensure des enseignants sur des sujets sociaux et historiques, des programmes éducatifs qui délaissent les sciences dures pour l’embrigadement idéologique et de la vétusté de nos écoles, collèges et lycées.
Ce chaos crée une atmosphère d’enseignement délétère. Les efforts des professeurs ne pourront malheureusement pas sauver le déclassement annoncé de la nouvelle génération. Les alertes à la bombe récentes, même si elles sont pour l’immense majorité des cas des provocations d’élèves radicalisés par leurs parents, sont symboliques du destin de nos établissements. Ceux-ci sont en première ligne face aux conséquences de l’immigration-invasion que nous sommes devenus incapables d’assimiler, car les plus jeunes se retrouvent dans des classes à majorité issues de l’immigration. L’islam radical est capable de s’engouffrer dans cette brèche démographique, car les gouvernements successifs lui ont donné les clés. Et ce n’est pas l’indignation molle de l’exécutif lors du drame qui a ôté la vie à Samuel Paty qui permettra de changer la donne.
Il est urgent de retrouver un ordre républicain dans les classes de France. Seul cet ordre pourra créer les conditions retrouvées d’un enseignement de qualité, mettant l’accent sur l’histoire de France, une maîtrise irréprochable du français, les mathématiques et la maîtrise des nouvelles technologies. La proposition du Rassemblement national d’un uniforme à l’école qui aurait pu niveler les inégalités sociales et gommer les signes religieux a été rejetée à l’Assemblée nationale, mais le combat pour une école digne de notre pays ne s’arrête évidemment pas là. Encore une fois, et en particulier dans ce domaine qui est cher à vos élus, le Rassemblement national est la formation qui fait à la fois le constat le plus fidèle de la réalité et les propositions les plus adaptées.
