Trente ans d'antiracisme : entre business, opportunisme et névrose

Steeve Briois

07 décembre 2013

Edito (06.12.13) de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National

Depuis les années 80, le prétendu anti-racisme a toujours été une vaste escroquerie politique et morale. Utilisé par François Mitterrand pour dresser un cordon sanitaire autour du Front National en culpabilisant les militants et électeurs de notre formation et en leur imputant un racisme aussi faux et artificiel que la sincérité des associations qu'il a subventionnées, l'anti-racisme a surtout servi de caution morale pour faire oublier les grandes affaires politico-financières dans lesquelles les socialistes étaient impliqués.

Au fur et à mesure, l'anti-racisme est devenu le combat principal d'une gauche tentée de remplacer la classe ouvrière qu'elle avait abandonnée par une nouvelle clientèle électorale d'origine étrangère. Terra Nova, le think tank du PS, l'avait définitivement scellé dans l'avant-campagne présidentielle de 2012. Le résultat, on l'a vu : les drapeaux qui flottaient dans les villes françaises lors de la proclamation de la victoire de François Hollande étaient ... tout sauf français !

Aujourd'hui, nous assistons à une tentative de retour de « l'anti-racisme » qui, s'il n'a jamais disparu comme arme de terrorisme intellectuel et politique, a vu son action et sa réalité militante se résumer à ceux que l'immigration et la mondialisation n'ont jamais affectés d'un point de vue économique et social. Loin d'être un mouvement populaire et de masse, il n'a jamais motivé que les bienheureux du multiculturalisme et du dumping social.

Pourquoi de l'opportunisme ? Parce que l'antiracisme ne s'est jamais attaqué à l'une des raisons principales du racisme : l'immigration de masse et la préférence étrangère qui ont fait des Français des parias chez eux. La négation du racisme anti-blanc ou du racisme anti-français par les associations ont achevé d'alimenter ce sentiment. Au moins, pendant qu'on parle d'un racisme disparate, marginal et mythifié, on ne parle plus du marasme social que subissent en revanche réellement tous les Français, et ce quelle que soit leur origine.

Pourquoi du business ? Parce qu'entre les suspicions de détournement de fonds de SOS Racisme il y a quelques années et de France Terre d'Asile en ce moment même, sans oublier le merchandising créé autour de cette cause de circonstance, l'amour de l'autre sent tout de même un peu le pognon.

Pourquoi de la névrose ? Parce qu'il suffit d'écouter Guy Bedos comparer Marine Le Pen à Adolf Hitler il y a quelques jours pour comprendre que ces gens ne sont plus dans le rationnel mais dans la frénésie et l'hystérie maladive.

Non, le racisme n'est pas un sentiment noble. Mais l'anti-racisme tel qu'il est instrumentalisé et défendu n'est qu'un sujet de diversion parmi d'autres, une arme de chantage et de culpabilisation parmi d'autres, et un échec politique de l'UMPS parmi d'autres.

Steeve Briois

07 décembre 2013

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