Edito de Steeve Briois, Secrétaire général du Front National (11.10.2013)
Dans l’incroyable maelstrom de la vie politique française, où le cartel UMPS nous offre chaque jour de nouvelles preuves qu’il est déboussolé, le Front National vient encore de vivre une belle semaine.
Ainsi, dimanche dernier, à Brignoles dans le Var, l’élection cantonale partielle a largement tourné en faveur du candidat FN Laurent Lopez. En effet, dès le premier tour, celui-ci a dépassé les 40 % et le total des voix nationales frôle même les 50 %. Un coup de semonce pour la gauche qui est éliminée dès le premier tour. Elle en a maintenant l’habitude. La réaction des socialistes face à cette nouvelle bérézina est révélatrice de l’autisme qui frappe le pouvoir en place : incapables d’analyser le rejet des électeurs, le député Mandon et la ministre Carlotti se réfugient dans l’insulte, qualifiant le Front National de « parti fasciste ». Rien que ça. Heureusement que ces politiciens transparents ont le Front pour faire parler d’eux…
De son côté, l’UMP, forte de ses maigres 20 %, est totalement à la ramasse. Pour le second tour, sa candidate est condamnée à jouer l’habituel jeu pervers du front républicain avec ses partenaires de gauche : « au premier tour, j’ai fait mine de vous combattre et au second tour, je fais mine de ne rien vous demander tout en acceptant avec gratitude votre soutien politique ». Cette stratégie hypocrite résume à elle-seule les limites de la ligne de M. Copé, dont le flirt idéologique avec la gauche est de plus en plus visible derrière les effets de manche. Sa prestation pitoyable à l’émission Des paroles et des actes, ce jeudi, est venue en apporter une démonstration flagrante.
Mercredi, c’est un sondage consacré aux élections européennes qui enfonçait le clou. En effet, celui-ci donnait pour la première fois les listes FN largement en tête (créditées de 24 % des intentions de vote, contre 6,5 % obtenus en 2009 !). Là encore, les listes européistes de l’UMPS marquent le pas. Un résultat corroboré par les remontées de terrain, puisque nos militants nous disent bénéficier d’un remarquable accueil de la part des Français, alors que ceux de l’UMPS qui osent se montrer recueillent au mieux des regards glaciaux.
Ce vent d’espoir qui se lève sur toute la France doit nous faire redoubler d’efforts dans notre engagement militant. Le système UMPS vermoulu craque de toutes parts : le faire s’effondrer pour de bon est désormais à notre portée.