Madame, Mademoiselle,
Chère amie adhérente du Front National,
Pour la Journée de la Femme ce 8 mars 2016, ce sont vous, les adhérentes du Front National, que j'ai souhaité mettre à l'honneur. Je vous écris aujourd'hui pour vous rappeler combien notre formation politique lutte au quotidien pour améliorer le sort des femmes, sur les plans économique, social comme culturel.
Seule femme, seule mère de famille à diriger un parti politique de premier ordre, j'ai conscience des responsabilités qui sont les miennes vis-à-vis des Françaises qui attendent beaucoup de nous.
Je n'aime pas les postures, je préfère l'action concrète.
Ainsi dès le début de cette année 2016 je n'ai pas hésité à prendre la plume pour briser l'omerta politique sur les drames du nouvel an à Cologne. Ce soir-là des centaines de femmes étaient victimes de viols et d'agressions sexuelles, et l'immigration massive était en cause. Ce soir-là, dans l'indifférence des prétendues élites, le statut de la femme faisait un bond de plusieurs siècles en arrière. Ce soir-là, nos valeurs les plus chères, parmi lesquelles l'égalité entre les hommes et les femmes, étaient attaquées.
Peu m'importaient les critiques, les attaques, la mauvaise foi de mes adversaires et de certains commentateurs, il fallait que je pose des mots forts sur une réalité insupportable.
Combien d'autres l'ont fait ? Malheureusement aucun dans le monde politique français.
Notre mouvement, celui que je préside, n'acceptera jamais une telle régression civilisationnelle. Face à la barbarie nous ferons barrage. Quand les autres reculent, nous allons à contre-courant. Jamais non plus notre parti politique n'acceptera que des femmes, des jeunes femmes, en France dans nos quartiers, mettent le voile pour ne pas avoir d'ennuis, rasent les murs pour ne pas avoir d'ennuis, adaptent leur mode de vie aux exigences d'obscurs barbares, toujours pour ne pas avoir d'ennuis.
La femme française est libre, elle est l'égale de l'homme, et là-dessus je ne transigerai jamais.
Je vois aussi la femme, la femme qui travaille ciblée par une précarité sociale de plus en plus violente. La loi El Khomri sur le travail renforcerait cette dérive. Nous savons que les femmes sont toujours les premières victimes de la précarisation voulue par l'Union Européenne, et appliquée par nos gouvernements. Nous savons que ce sont les femmes qui subissent toujours en premier les temps partiels contraints. Que ce sont les femmes qui reçoivent les salaires les plus bas et des pensions de misère.
La précarité n'est pas un avenir possible pour notre pays. Je souhaite tout mettre en œuvre pour créer à nouveau de l'emploi en France, des conditions de travail et de retraite dignes. Et ce sont les femmes qui en profiteront le plus.
Dans la France apaisée à laquelle j'aspire, la femme n'est pas une variable d'ajustement à disposition des puissances d'argent.
Le Front National que j'ai l'honneur de diriger est à chaque instant aux cotés des femmes. Dans un contexte de crise économique, de déferlement migratoire, d'assauts islamistes, ce combat va s'avérer de plus en plus nécessaire dans les années qui viennent.
A vous, femmes patriotes, vous qui savez ce que signifie au jour le jour ce combat, je vous demande de porter partout haut et fort ce message.
Amitiés sincères,